selora: (Jun)
Hey,
Hisashiburi ~

I post something related to Arashi and kind of work I can make in my school.
So here is the image.



And here the process (could seem a bit creepy) :


English translation of the end of the video : Here is what could be a mix of Arashi members :)
selora: (Jun)
Amis du soir bonsoir!
Et si vous êtes du jour, alors bonjour.

Bref passons.

Je viens avec un nouveau O.S
Je pense le couper en 3 parties, parce que finalement c'est devenu quelque chose de long, alors plutôt qu'un O.S, une mini fic'

Le pairing sur lequel il est principalement porté et bien... ce n'est pas un qu'il est très habituel de faire. Enfin perso, je n'en ai pas vu souvent et pour être honnête c'était un peu bizarre pour moi de le faire, mais je voulais quand même tenter le coup.

Il y a des parties déconseillées au mineurs, de plus, j'ai utilisé quelque termes un peu vulgaires car c'est un style que j'ai voulu adopter, pour l'atmosphère de l'histoire en fait.

Bien, trêve de bavardage. Je vous livre cette première partie et attend patiemment vos avis. ^^


Sadness

C’est une journée grise aujourd’hui, n’est ce pas? Les rues sont grises de monde, les immeubles sont gris et même le ciel est gris. C’est une journée banale non? Pourtant je me sens si triste et je ressens le besoin d’évacuer ce sentiment en baisant un parfait inconnu dans un coin sombre d’une rue peu fréquentée.

On pourrait être arrêté pour ça, n’est ce pas? Mais c’est d’autant plus excitant, j’ai besoin de tenter des choses, de braver l’interdit, de me sentir excité de plus en plus chaque jour pour défier cette routine qui m’insuporte.

Il se met à pleuvoir, je marche dans la rue, je suis trempé, je n’avais pas envie de prendre de parapluie, pourtant, je savais qu’il allait y avoir de la pluie.

C’est une bien triste vie que je mène là. Je ne trouve toujours pas ce que je recherche, les choses dont j’ai besoin, je ne sais même pas de quoi j’ai besoin, quelle est la chose que je cherche. Je baise des personnes que je ne connais pas et que je ne reverrais pas après, je n’ai pas de vrai travail, juste un petit boulot à temps partiel. Des amis? Je n’en ai pas vraiment non plus et ma famille a disparu. Je me sens bien seul tout à coup.

Dans le métro, tout le monde à l’air endormi et aussi abattu par cette vie qui ne fait pas de cadeau. C’est tellement calme, trop calme, c’est pesant, en quelque sorte ça m’énerve, je voudrais que quelque chose m’enthousiasme un peu plus, mais même mon environnement est triste.

Je n’ai que la musique dans mes oreilles pour me donner une infime énergie.

Les portes du métro s’ouvrent et là j’entends ta voix, non à ce moment là je ne te connaissais encore pas, mais tu étais éclatant, tu avais tellement de classe, toi et tes amis êtes entrés dans ce train où je me trouvais, vous avez chanté, dansé et enfin quelque chose de bien et gai arrivait.

Je n’aurais jamais pensé que le rap pouvait être si bien avant de te voir avec tes paroles qui sonnent tellement vraies. Tes amis aussi chantent bien, surtout le plus petit, l’un à l’air tellement heureux de faire ce qu’il fait et un autre à une aura élégante, ça doit être magique ce que vous faites, non? Je voudrais me lever et vous remercier d’avoir égayé ma journée. Et toi, j’aimerais te dire à quel point tu me plais.

Je me retrouve à suivre discrètement votre groupe, je voudrais tellement te connaitre, ta vie, tes amis, tes envies. Inutile de cacher que moi j’ai envie de toi, ton corps est une attirance pour moi, comme un précieux trésor. C’est la première fois que j’attache autant d’importance à une chose que je vois pour la première fois.

Vous entrez dans un bar, j’y vais aussi et m’assied à la table à côté de la votre. Vous buvez et riez beaucoup, je me surprend à sourire en voyant ça. J’aimerais beaucoup avoir de tels amis avec qui rire et partager des choses, soudain j’en ai très envie, c’est la première fois que je ressens ce genre d’envie.   Ton ami rieur m’aperçoit soudain alors qu’il est complètement bourré, il me propose de me joindre à vous. Pour la première fois je me sens gêné et mal à l’aise. Que dois-je faire?

Ton autre ami, le plus petit, qui chantait très bien et qui est aussi bourré me tire vers votre table.

Finalement j’arrive peu à peu à me livrer à vous, mais j’ai vraiment honte de ma vie, par rapport à la votre qui est si grandiose à mes yeux.

A la fin de cette soirée nous échangeons nos numéros, vous m’invitez souvent à vous rejoindre, je suis tellement content.

Pourtant je souffre, je ne peux rien te dire de mes sentiments, tu me détesterais après ça et je vous perdrez tous pour de bon.

Quelques mois plus tard, alors que je fumais une clope devant la bar où nous avions l’habitude d’aller, Ohno me rejoint, s’allume aussi une clope et engage la conversation.

- Quelque chose te tracasse on dirait, non?
- Hum, si on veut...
- Si tu veux parler tu peux, je sais garder les secrets. Ajouta t-il avec un petit clin d’oeil.
- C’est gentil, mais je ne sais même pas comment l’exprimer moi même, qu’est ce que je ressens exactement, je n’en suis pas tout à fait sûr.
- Hum... Amoureux?
- Possible.
- Un amour impossible alors?
- Certainement.
- Je comprend. C’est un peu pareil pour moi... Matsujun...
- Sérieux?!
- Ouais et pourtant je peux rien lui dire, ce mec est sortit qu’avec des gonzesses, alors bon, il est pas gay, tant pis, c’est comme ça.
- Depuis combien de temps n’est-il pas sorti avec une fille?
- Pour une relation de plus d’un jour... Je dirais plusieurs mois.
- C’est peut être que finalement il s’est trompé de bord.
- Qui sait.

Finalement c’est moi qui me retrouve à lui donner des conseils sur sa vie de coeur. Je voudrais lui demander pour Sho, s’il a eu des conquêtes, mais ça serait grillé tout de suite non? Mais je me demande.. lui il m’a dit sans crainte pour Matsumoto, alors... il n’aura pas de préjugé sur mon homosexualité je suppose.

- Tu peux me dire ce qu’il en est de la vie amoureuse de Sakurai-kun?
- Alors t’en pinces pour Sho-chan?
- Il semblerait...
- Hum... Il est assez discret la dessus. Je ne l’ai jamais vu nous ramener une femme ou même un homme, alors j’en sais rien à vrai dire.
- Je vois...

Sur cette conversation nous retournons à l’intérieur pour rejoindre les autres, mais le barman nous arrête.

- Vous savez chanter et jouer du piano les gars?
- Pas piano pour moi, répondit Ohno
- Moi si.
- Ah ouais?
- C’est à peu près la seule chose que je sais faire. plaisantais-je.
- Vous pourriez nous faire une représentation sur scène? Notre pianiste- chanteur est malade aujourd’hui.
- Euh...
- Ca serait l’occasion de montrer tes sentiments à Sho par une chanson Nino, nan?
- Hum... si toi tu viens avec moi pour le faire pour Matsujun.
- C’est du chantage dis donc~
- Mais c’est aussi ta chance.
- Je me demande si ces deux bakas seront capable de comprendre.
- Laissez nous du temps pour nous préparer. fis-je à l’attention du barman.
- Ca marche.

Ohno et moi suivons le barman dans l’arrière pièce et utilisons des feuilles pour préparer nos chansons.

C’est la première fois que je ressens une telle peur, mais elle est mêlée à une grande excitation.

Mes doigts commencent doucement à glisser sur les touches du piano pour jouer le début de la mélodie. Une chanson que j’avais déjà commencé à composer un jour d’ennui profond.

Je marche dans la grisaille du jour

Les pleurs et les rires que j’entend

Ne me rendent que plus triste chaque jour

Je suis perdu dans les abimes de ce monde

Sans but, sans joie et sans amour

Mes nuits sont toujours emplies de solitude

Et je vie dans l’incertitude

Quel destin s’ouvre à moi

Est ce qu’il le ferra seulement un jour.

Je me demandais encore

Quelles choses j’allais pouvoir découvrir

Qu’est ce que je cherchais au fond?

Mais ce jour est finalement arrivé

Tu es apparu devant moi

Ton sourire radieux, tes paroles

Tout m’a atteint et depuis ce jour la

J’ai compris que c’était toi

La chose que je cherchais au plus profond de moi

Tu m’as offert un nouveau moi

Des amis et de la joie

Je voudrais te dire un grand merci pour ça

Le sais tu? Je suis devenu fou de toi au premier regard

C’est ce que je crois en chantant ces quelques vers pour toi

Cette fois je ne fuirais pas

Il faut absolument que je te dise

Ces quelques mots qui me déchirent les lèvres de jour en jour

Toi, cet homme que j’ai rencontré

Je t’aime

Je finis ma chanson en baissant la tête, sentant les larmes me monter aux yeux, mais je ne peux pas pleurer devant eux, je sens leur regard sur moi. Il faut que je me ressaisisse, j’ai la mélodie de la chanson de Satoshi à jouer.

Je pianote les premières notes, il s’approche de moi

- Tu chantes très bien. me chuchote t-il avant de commencer. Sa voix me donne des frissons tellement elle est belle.

On se connait depuis toujours non?

J’ai cette impression

Ca fait tellement longtemps que toi et moi

Nous sommes vu pour la première fois

A travers un ami que nous avions en commun

J’ai pu te serrer la main

Je ne pense pas être

tombé amoureux de toi au premier regard

Mais j’ai senti qu’entre nous

Il y avait quelque chose de particulier

Nous nous sommes tous toujours soutenu

Mais tu étais le plus affectueux avec moi

C’est à force que j’ai compris

Pourquoi ceci me faisait souffrir?

Je me le suis réellement demandé

Pourquoi toutes ces filles je les jalousais?

Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à ça.

Je suis désolé de te dire

Que je suis tombé amoureux de toi

Mais il m’est impossible de te l’avouer

Car notre amitié m’est bien trop précieuse

Je refuse de la perdre

Même si je souffre le martyr

Cette fois là

J’ai tenu à graver ces mots en toi

En les chantant de ma plus belle voix

Il fallait que je te dise à quel point tu m’est précieux

Toi, cet homme si gracieux

La chanson d’Ohno a finit par avoir raison de moi, mes larmes se mettent finalement à couler, je ne sais pas quoi faire.

Il s’assoit à côté de moi, passant son bras autour de mon épaule, lui aussi pleure.

- Nous l’avons fait. me dit-il en souriant.

J’essuie mes larmes d’un revers et nous nous levons pour saluer la foule.

On nous applaudit et nous regagnons nos places parmi nos amis.

- Nino, tu ne nous avais pas dit que tu chantais et jouais du piano. dit Sho
- Gomen
- Pourquoi t’excuses-tu. demanda Jun
- Je ne sais pas trop, mais je n’arrive pas à stopper mes larmes, ça craint, je suis un peu pathétique
- Mais non c’est normal. intervint Ohno en un clin d’oeil
- Qu’est ce que vous avez comploté tout les deux? demanda Aiba
- Rien, en voulant vous rejoindre le barman nous a intercepté car il n’avait plus son pianiste. Alors il a demandé nos services.
- Eh.. sugoi
- Vos chansons étaient très belle, mais je ne les connais pas, c’est de qui? questionna Sho
- Euh... de nous. répondit Ohno en rougissant
- T’écris des chansons Oh-chan?
- Je l’avais écrit pour m’occuper, celle-ci, j’étais... inspiré.
- Nino?
- Pareil...
- Tu as composé la mélodie aussi?
- Ouais, à mes heures perdues.
- Mais donc vous deux... Vos paroles sont adressées à quelqu’un non? demanda Sho

Ohno me fila un coup de coude dans les côtes pour me pousser à dire quelque chose, mais je ne dis rien et lui rendit simplement son coup puisqu’il était dans la même situation que moi après tout.

- Vous êtes vraiment complices tout les deux. Déclara Jun
- Jaloux? Taquinais-je
- Mmh non pas vraiment.

A cette réponse Satoshi baissa la tête et je lui tenais le petit doigt discrètement sous la table en guise de soutient.

La soirée se finissait et nous nous décidions à rentrer. Je voulais faire quelque chose pour Oh-chan, je pense que c’est le moment où jamais, pendant que Jun a encore les paroles de sa chanson en tête.

Alors que nous passions devant un petit parc pour enfant je proposais à Sho et Aiba de nous éclipser discrètement en leur disant que je leur expliquerait la situation un peu plus tard.

- Bon les gars, il faut que je vous laisse, j’ai un truc a faire vite fait dans le coin avant de rentrer. déclarais-je
- Moi je dois passer voir mon frère. dit Aiba
- Et moi je suis trop naze alors je vais vite me coucher pour être en pleine forme demain pour mon boulot. A demain

Et nous trois faisions comme si nous repartions par la rue, mais en fait nous allions nous cacher derrière un banc, comme trois enfants jouant aux espions.

- Tu nous explique? me chuchota Sho
- Regardez juste.

Du côté de Matsujun et Ohno:

- Tu ne trouves pas ça louche? demanda le premier
- Mah... si... Sacré Nino ajouta t-il ensuite tout bas pour lui même.
- Dis moi... Ta chanson, elle parlait d’un homme non? Ca veut dire que tu aimes les hommes.
- Est ce embêtant?
- Non, pas du tout.
- Et bien voilà, tu le sais maintenant.
- Tu donnes l’impression que je t’ai blessé... Tu veux pas me dire exactement? Tu sais que tu peux tout me dire. Quand j’avais des problèmes de coeur je t’en ai parlé et tu m’as écouté, alors je veux le faire pour toi en retour.
- Je n’ai rien à dire... Tout était dans ma chanson.

Jun s’assit sur le bas d’un toboggan et se prit la tête dans les mains.

- D’accord.. donc, tu souffres à cause d’un homme que tu connais et aimes depuis longtemps. Vous vous êtes connu via un ami commun, c’est ça.
- Hum..
- Y’a quelqu’un d’autre que tu connais depuis longtemps à part moi Sho et Aiba?
- Non
- Alors c’est un de nous trois?

Sho et Aiba à côté de moi déglutirent.

- Tu sais Nino?
- Pourquoi j’ai fait ça selon toi... Ca ne peut qu'être la personne en face de lui... Vous êtes pas très perspicaces vous savez.

Je faisais le fière mais mon coeur battait la chamade depuis un moment puisque je sentais le souffle de Sho près de mon cou et j’étais incapable de lui dire quoi que ce soit de mes sentiments.

Ohno ne répondit rien à la remarque de Jun et lui tourna le dos. Après un long silence, il lâcha un «laisse tomber» avant de commencer à s’en aller.

- Attend Satoshi! Je veux réellement t’aider tu sais... Mais si tu ne me dit pas les choses clairement...
- JE NE PEUX PAS! cria t-il. Tu aimes les femmes alors comment le pourrais-je!  

Ca y’est c’était sorti... Je comprenais toute la frustration d’Ohno à ce moment là. Comment Jun a réagis?

- Moi? demanda t-il bêtement.
- Qui d’autre répondit-il en pleurant.

Jun se leva et enlaça Oh-chan dans le dos.


- Gomen...



Note: Je suis pas très satisfaite des paroles des chansons, mais... mah, je me dis que si elles étaient traduites en Jap, ca donnerait sans doute quelque chose de plus joli et harmonieux. Mais je n'ai pas encore un tel niveau de jap x)
Bon il y aussi d'autres choses qui me turlupinent dans ce que j'ai écrit, des choses ne me plaisent pas vraiment...Du coup j'attend vos sincère commentaires. N'hésitez pas à donner des critiques négatives aussi.

Sur ce, je pars de New York maintenant. Mon prochain post serra donc sans doute un compte rendu de mon séjour ^^

Jya~

selora: (Jun)
Voilà donc la partie 4 avec en bonus un montage photo et des paroles écrites par moi-meme ^^




Nous regardons les groupes précédents passer, main dans la main, je commence a stresser moi aussi mais après tout c’est la routine, il faut juste faire comme nous faisions lorsque nous chantions dans la rue devant les passants.

Le groupe numéro 22 est en train de passer. Nous commençons à nous préparer dans ce qui sert de coulisse. Je sers Nino dans mes bras et nous nous rendons sur scène. Il me jette un dernier regard et je lui renvoi mon plus beau sourire.

Je commence au violon, bientôt rejoint par Nino à la guitare puis je commence à chanter.

~

*violon+guitare (Nino en joue tout le long de la chanson)*

Un soir chaud d’été

Je courais sur l’asphalte

Epuisé de tout

Meurtri par cette vie

La faim au ventre

Fuyant ces responsabilités

Faisant face seul

Pourtant ce soir là

tout changea

Car dans cette obscurité

C’est toi que je trouvais

Encore plus impuissant que moi

Tu avais ce regard froid

Mais je ne m'arrêtais pas à cela

Car tu avais quelque chose qui me réchauffait le coeur

Tu avais cet air las

Mais tu cachais tellement de douceur

Ensemble nous sommes devenus plus fort

Faisant face à notre douleur

Ensemble nous avons surmonté

Bien des pêchés

Profitant de notre chaleur

On s’est apporté tellement de réconfort

A notre passé

qui nous a séparé

Nous sommes allés au delà de notre sort

*Violon + Guitare*

Ton visage était si beau

je n’en trouvais pas les mots

Peut être que je te fuyais

Dans la peur de succomber à un amour interdit

Mais tu as su me rattraper

Tu m’as parlé, tu m’as sourit

Tu a réussi à sortir mon coeur

D’affreuses douleurs

Ces ténèbres qui me rongeaient

Tu as réussis à les changer

Aujourd’hui je vois la lumière

de nos jours heureux

Que nous passerons à deux

Dans cette belle atmosphère

Je veux croire à cette nouvelle vie

Où toi et moi serions unis

Main dans la main nous ne serions plus seul

Ensemble nous sommes devenus plus fort

Faisant face à notre douleur

Ensemble nous avons surmonté

Bien des pêchés

Profitant de notre chaleur

On s’est apporté tellement de réconfort

A notre passé

qui nous a séparé

Nous sommes allés au delà de notre sort

*Violon + Guitare*

Et maintenant je peux dire avec sincérité

ces quelques mots qui m’on fait changer

C’est notre passé, c’est notre histoire

I love you My dear~

A ce moment là j’étais tellement heureux que je ne pu m’empêcher de verser une larme de joie et je vis qu’il en était de même pour Nino. Je lui souris et nous saluons la foule qui était restée silencieuse avant de finir par nous acclamer.

«Jun, on a réussi, il nous ont applaudis» me dit Nino une fois dans notre «loge»

«J’espère que ça va marcher»

Plus le temps passait et plus Nino avait peur que personne ne vienne, il était sur le point de craquer. Je pris sa main pour le rassurer à nouveau, même si moi aussi j’ai peur, je m’accroche à cet espoir que quelqu’un viendra. Après tout, tous les groupes ne sont pas encore passés.

Ca y'est, la cinquantaine de chanteurs et groupes ont maintenant fini et personne n’est venu. Nino craque et commence à se lever les larmes au yeux.

«Nino! Attend!»

Je l’attrape par le bras et le sers dans mes bras. Un long moment je crois.

«Ano, Matsumoto-san? Ninomiya-san?»

Je lève les yeux vers la personne qui nous interpèle.

«Oui?»

«Bonsoir, Sakurai Sho et voici mon associé Ohno Satoshi»

«Bonsoir...»

«Nous faisons parti d’une agence de recrutement de nouveaux talents. Nous aimerions voir avec vous si vous accepteriez de signer un contrat pour en faire parti»

J'écarquille les yeux tellement je suis étonné, et finalement content. Nino avait lui aussi relevé la tête de mon torse en entendant cela

«Vraiment?»

«Oui, tenez» L’homme me tendit plusieurs papiers.

Je parcourus rapidement les documents et les tendis à Nino.

«Je crois que l’on va accepter»

«Bien, je vous donne rendez-vous demain matin à cette adresse avec les documents remplis» ajouta l’homme en me tendant une carte de visite cette fois-ci.

«Merci infiniment!» lançais-je en m’inclinant

« Ne vous inquiétez pas vous serez pris chez nous à coup sur» Dis le dénommé Ohno qui n’avait encore pas parlé en lançant un clin d’oeil.

«Hai! hontoni arigatou!»

Je regarde Nino qui souriait bêtement sur les documents.

«On a réussi Nino!»

« Tout ça c’est grâce à toi Jun!»

«Non, c’est aussi grâce à toi et ton talent»

«Je t’aimes»

Nous rentrons a notre ancien quartier et nous nous rendons d’abord chez Aiba-san pour lui annoncer la nouvelle et lui demander conseil pour nous rendre à l’agence le lendemain.

Il nous accueil avec son enthousiasme habituel.

«Alors comment ça s’est passé?»

«On a été repéré!»

«C’est génial ça! Mah... Je suppose que je n’ai plus qu’a trouver d’autres livreur» plaisanta-t-il «Ah j’y pense, vous voudriez rester dormir ici? Mon frère n’est pas là alors il y a une chambre de dispo, par contre vous devrez dormir dans le même lit, désolé»

«Ca n’est pas grave Aiba-san ça fait des semaines que nous dormons ensemble! C'est vraiment gentil de nous faire cette proposition»

«Ah oui c’est vrai»

«Par contre je voudrais aller récupérer des affaires à notre abri. Merci beaucoup patron!»

«D’accord je vous attend avec des bières»

«Hai

Nous nous rendons au vieux temple et récupérons toutes nos affaires.

«Jun? Tu crois qu’on aura un logement là-bas?»

«Ca serait super. Sinon on se débrouillera comme d’habitude»

«Tu as raison. Dis, t’en a déjà bu de la bière?»

«Non je n’en ai pas eu l’occasion, ni les moyens d’ailleurs.»

«Sou ka, moi non plus. Ca sera le première fois que nous buvons alors. Je suis content que ça soit avec toi.»

«Moi aussi»

Nous retournons chez Aiba-san qui avait sortit un pack de bière que nous buvions tout en remplissant les papiers.

«Il faut une copie de vos cartes d’identité.»

«J’en ai pas»

«Pareil... Mince...»

«Même une vieille? Vous pourrez toujours expliquer que vous n’avez pu en refaire faire et négocier pour leur donner la copie d’une nouvelle après»

Je prend mon sac et fouille dedans.

«Ca va ça?» demandais-je en lui tendant ma carte périmée que j'avais fait tout petit lorsque je vivais avec mes parents.

"Ca devrait faire l’affaire, on te reconnait sur la photo.

Nino?"

«Je... je n’en ai jamais eu...» répondit-il la mine triste.

selora: (Jun)
Bon je tente de poster la partie 3, au cas où les posts précédents aient été enfouis x)
(pourtant sont pas bien loin sur mon Lj x)

«Ano... Aiba-san? J’aurais une faveur à vous demander.»

«Quoi donc Matsumoto-kun?»

«Ce gars, Nino, est dans la même situation que moi et c’est un ami. Est ce que vous pourriez le prendre aussi? Je vous en supplie!»

«Mah... Je ne peux rien te refuser, je t’aimes déjà! Mais ne me ramène pas tous les sans abri du coin, je ne pourrais pas employer tous le monde»

«Merci infiniment!»

«Nino c’est ton vrai nom?»

«C’est un surnom, mon nom complet c’est Ninomiya Kazunari»

«Bon Matsumoto-kun, je te laisse lui montrer votre travail»

«Oui chef!»

Je fais signe à Nino de me suivre dans le "vestiaire des employé" pour lui donner la tenue adéquate. Je sens qu’on me saisit la main et me retourne étonné vers Nino.

«Merci Jun»

Mon coeur rate un battement en voyant son visage si triste.

«On va s’en sortir à deux» dis-je en posant ma main sur sa tête comme on le ferrais pour un enfant.

Comme je lui ai dit, nous faisons les livraisons du midi et allons chanter dans la rue dans l’après-midi avant de reprendre les livraisons du soir. Puis nous rentrons à notre cachette et nous couchons tout de suite, côte à côte, fatigués de notre journée.

Les jours s’enchainent et une routine s’installe. Nous apprenons chaque jour à mieux nous connaître.

Un jour que Nino revenais de sa livraison il vient vers moi en courant.

«Jun regarde!»

«Qu’est ce qu’il y a?»

«Regarde, c’est un événement où les chanteurs amateurs ont l’occasion d’exposer leur talent et peuvent avoir une chance d’être repéré par des agences» dit-il en me montrant une affiche.

«Eh?! Maji! Ca existe des trucs comme ça?»

«C’est notre chance Jun!»

«C’est quand?»

«Ah j’ai pas regardé, j’étais tellement contant quand j’ai vu ça que je suis venu te voir tout de suite»

«Eh?! C’est demain! Yabai on est pas prêt, comment on va faire?»

«Moi je pense qu’on l’est, on a qu’à chanter comme d’habitude avec notre coeur et on verra bien si ça marche. La chanson qu’on a écrite tous les deux est prête, il reste plus que quelques trucs a arranger et ça sera bon. J’ai envie d’y croire Jun. Pour une fois...»

«D’accord Nino, je ne peux rien te refuser et puis c’est vrai que c’est une chance. Faisons de notre mieux ce soir pour avoir la plus belle des chansons»

Je préviens Aiba-san de notre projet et avec sa gentillesse habituelle il nous accorde notre soirée du lendemain. Nino est très enthousiaste et je veux faire de mon mieux pour que nous puissions y arriver.

Ensemble nous apportons les dernières modification à notre chanson et commençons à répéter. Je lui fait une surprise en prenant un vieux violon que j’ai réussi a avoir pour trois fois rien grâce à nos économies. A vrai dire il était cassé, le vendeur pensait qu’il était fichu, mais j’ai appris quelques trucs de luthier avec mon défunt grand-père.

Nos deux instruments et nos deux voix se combinent à merveille et je suis vraiment ému, mon coeur bat vite. Ce soir j’aimerais tellement pouvoir dire à Nino ce que je ressens pour lui, mais ça foutrait tout en l’air parce qu’après ça il me détesterait surement... J’ai enfin compris que je suis tombé amoureux de lui, mais je souffre chaque jour de ne pouvoir lui dire.

Sans que je m’en aperçoive, alors que nous faisions une pause, une larme glisse le long de ma joue, puis deux, puis trois, je ne m’arrête plus de pleurer, je ne comprend pas ce qu’il m’arrive ce soir. Est-ce sous l’émotion de notre chanson?

Nino qui était parti boire est surpris en me voyant comme ça. J’ai honte, je ne voulais pas lui montrer mon côté faible.

«Jun qu’est ce qu’il y a? Jun je t’en pris parle moi!»

«Gomen Nino, Gomen. Je suis faible»

«Je t’interdis de dire ça Jun! Regarde moi! Dis moi!»

«Non je ne peux pas. Tu me détesterais...»

«L’autre fois c’est moi qui t’ai dis ça, et pourtant tu as été compréhensif avec moi, alors dis moi»

«Non, ce n’est pas le moment, je ne veux pas tout gâcher...»

A peine avais-je dis ça que des lèvres s’abattaient sur les miennes.

«Jun, je t’aimes alors dis moi... s’il te plait»

«Tu... tu m’aimes?»

«Oui... désolé...»

«Vraiment... Nino si... si j’avais su...»

«Alors tu ne m’aimes pas...» demandait-il en tremblant

«Nino... ce que je n’osais pas te dire... C’est que je suis éperdument amoureux de toi. Depuis le jour où je t’ai rencontré ce soir là et que tu étais malade. Je... je crois que c’est une sorte de coup de foudre»

Il m’embrassa une nouvelle fois et je pu sentir qu’il souriait en même temps. Alors il m’aimait aussi?

Après un long baiser, nous nous séparons haletant. Je lui propose de répéter une dernière fois la chanson et d’aller se coucher pour être en forme le lendemain.

Ce soir là, Nino se blottit contre mon torse et je l’entourais de mes bras pour le serrer un peu plus contre moi et savourer ce précieux moment.

Les livraisons du midi sont finies. Nous nous rendons sur le lieu de l'événement. Il y a beaucoup de monde, mais on arrive à trouver le stand d’inscription pour avoir un moment sur la scène. Nous avons le numéro 23, l’attente va être longue. On nous demande une certaine somme. Heureusement Nino et moi avions prévu le coup et avons pris toutes les économies que nous avions mis de côté. Ouf, juste le compte.

Je vois que Nino est stressé, il fait de son mieux pour le cacher mais je le connais trop bien maintenant. Je saisis alors sa main et le rassure comme je peux avec les mots.

«Je suis sur qu’on va y arriver. Je t’aimes Nino»

«Tu joues du violon pour moi? Tes mélodies m’apaisent.»

Je m’exécute alors et lui joue un air que j’ai composé exprès pour lui.

Ses yeux brillent car ses larmes sont proches, je suis content d’arriver à le toucher comme ça. Des gens me regardent, j’ai un peu peur mais ils semblent apprécier la mélodie.

«J’ai envie de t’embrasser Jun»

Sur ces mots je m’arrête de jouer immédiatement, d'abord surpris par tant de franchise et ensuite parce que ça me rend heureux qu'il dise ça, sans gêne.

«Moi aussi Nino, mais il y a trop de gens autour de nous. Si on veux avoir une chance ne leur donnons pas déjà ce genre d’impression. C’est pas très bien vu dans le milieu de la musique ici.»

«Ca me fait un peu peur»

«Ne t’inquiète pas, si par chance nous sommes pris, rien ne s’arrêtera entre nous. Il faudra juste ne rien laisser paraitre en public. Et je t’avoue que je trouve ça intéressant, ca représente un challenge. Et ça m’excite» dis-je avec un regard très sensuel à Nino.

«Ah~ Arrête avec ce regard, c’est toi qui m’excite» répondit-il en rigolant.

*Les concurrents sont priés de se présenter au pointage afin que nous puissions optimiser l’organisation de cet événement. Si vous n’êtes pas là dans une demi heure vous serez rayé de la liste. Merci.*

Nino se lève en trombe et me tire par le bras.

«Attends! Nos instrument! Baka! Si on ne les a pas on est dans la mouise»

«Ah oui tu as raison, quel crétin, quand elle a dit une demi heure j’ai eu tellement peur que nous soyons rayé»

«Ne t’inquiète pas ça ne passe pas aussi vite que ça une demi heure» dis-je en me moquant.

Il me retourna son beau sourire et une fois tout le matériel récupéré nous nous dirigeons vers le lieu de pointage. Aucun problème à ce niveau là.

Nous retournons sous la tente qui nous sert de loge et j’observe les gens passer.

«Ne Nino. Tokyo est vraiment très grande n’est ce pas.»

«Oui, j’avais de l'appréhension en quittant notre vieux quartier habituel. Je suis toujours resté dans ce genre d’endroit»

«Moi aussi. Heureusement Aiba-san nous a tout bien expliqué pour venir ici. Mais voir tous ces buildings, ça faisait longtemps que je n’en avais pas vu d’aussi prêt»

«Tu cois qu’on pourra y vivre un jour?»

«Je l’espère du fond du coeur»

«Faisons de notre mieux ce soir»

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selora

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