Capilairement colorée
Oct. 3rd, 2015 01:58 pmAujourd'hui je viens parler de coloration pour les cheveux, oui ça n'a absolument rien à voir avec les post précédents, mais je me suis dis, pourquoi pas. Mais ca n'est pas totalement anodin non plus. Hier, je me suis fait une autre coloration (3ème changement depuis ma couleur de base), une semi permanente cette fois ci, de couleur bleue. L'effet n'a pas été totalement celui escompté.
Mais commençons par le commencement.
A la base, ma couleur de cheveux est chatain clair. Et un beau jour, je me suis dis, fuck, je veux du changement. Avec une amie qui avait l'habitude de se faire elle même ses propres colorations, je suis allée m'acheter une teinture rouge. On retourne chez mon amie, elle mapplique la teinture, on attend la demi heure nécessaire, et révélation ! La couleur était totalement ce que je recherchait, très rouge à la lumière, mais rouge foncé, légèrement violacé avec une plus faible luminosité. Les mois sont passés et j'ai fini par me faire moi-même ma couleur, j'ai même essayé une marque différente et tout se passait bien.
Un an plus tard, je décide de changer à nouveau, pour une teinte un peu plus.... naturelle. Un blond vénitien, enfin le nom exacte de la teinture était blond cuivré. Mais avant ça, mes cheveux étant toujours rouge, je devais passer par la case décolaration. Et la décoloration, quand on se la fait soit même, ça peut être un peu dangereux (oui, on peut perdre tout ses cheveux parce que c'est assez puissant comme produit). Ne voulant pas me transformer en moine shaolin, j'ai d'abord testé de me décolorer juste une mèche, pendant une 20 aine de minute, pour voir à quel résultat j'arriverai, car le temps de la pose est important. Plutot satisfaite, je re test, mais cette fois ci sur toute la couche du dessous de ma chevelure ( du coup ca ne se verrait pas trop si je perdait tous ces cheveux) en étalant bien le produit sur mes racines cette fois ci. Et j'allonge le temps de pose de 5 minutes pour obtenir une teinte encore un peu plus claire. Tout se passe bien, mes cheveux sont encore la. Je m'attaque donc à la totalité de ma chevelure.
Au final je ressort avec un dégradé flamboyant avec des mèche plus blonde et d'autres un peu plus rousses. Mais j'aime bien. Je décide de laisser comme ça quelques jours avant de me faire la teinture blond cuivré par dessus pour ne pas trop agresser mes cheveux d'un coup. La aussi tout se passe bien, au début c'est une sorte de roux un peu flashi, mais au fur et à mesure des lavages, ça dégorge et fait une jolie couleur, presque naturelle.
Et donc nous en venons finalement à cette coloration bleu (midnight blue). Je me suis renseignée au préalable et ai regardé une vidéo d'une fille qui testait cette couleur. Elle l'avait fait à partir d'une sorte de roux obtenu après décolaration, donc à peu près ce que j'avais, et le résultat auquel elle arrivait était ce que je recherchais. Je me suis donc lancée hier à me faire cette même couleur. Mais au final je me suis retrouvée avec un bleu plus clair que prévu, et le couelur qui n'avait pas vraiment pris sur mes racines (qui elles n'étaient pas décolorées du coup). Donc mes cheveux sont un dégradé de bleu, avec une base aux racines, marrons verdatre. Pour moi c'est étrange. Mes amis ont dis que c'était bien. Mais je songe toute de même à trouver une teinte plus foncée pour mes racines pour que ça fasse au moins un beau dégradé.
J'en ai désormais fini de blablater sur mes colorations.
Si vous avez des questions ou des éxpériences à partager sur vos colorations n'hésitez pas à commenter.
A bientôt (ou pas) pour un prochain post.
Japan trip
Oct. 12th, 2014 06:55 pmIt's been a while, and I had to speak about my trip. And now I don't want to do anything else so I write. Very french as I said this.
Well, let's start.
It began by overflying the island. Very beautiful, lot of mountains I didn't expected, lakes and woods. And finally we land at the airport (where we visited airstrips). The wether was not very good, but no rain and it was pretty hot. Then passport registering and other usual thing when you enter in a country.
And the first time in japanese subway. That's expensive, but the good point, and maybe you now it, this is very clean and calm.
After about one hour in the train, we arrived to our metro station, and first challenge : find our guest house. That was difficult because in Japan, addresses are differents, there is not the name of the street. So we walk in neighbourhood, without finding the good place, and finally, I tried to ask an old man, it was a little difficult but we did it and he explained us how to go.
Yatta, it's here! Our host was a couple of old people, very kind persons. This is not a luxuary place, but this is very friendly, people from all around the world come here to spend few weeks in the country, so we met different people with different culture and it was interesting to speak with them every day.
Even if we were tired by the travel, we go out to fit the time difference, and don't sleep as soon we arrived. We met the person who bought our tickets for waku waku near to the Tokyo Dome and after that we took a drink in a bar. That was very enjoyable and as expected, we were very happy to be here.
Next day, we visited Shibuya, a place frequented by many young people with a lot of high building and big screens which broadcast things related to the music and dramas. So it's very noisy, but very lively. We bought some Arashi's stuff and I bought expensive clothes (I was crying when I saw the bill even if it was only two jackets) at shibuya 109.
And the day after that, we finaly saw Arashi for real at Waku waku. Very fun !
I d'ont really remember the order of what we visited after that, but we visited Otaku's places (like Akihabara), Shinjuku, Ginza, Tokyo Tower, Tokyo Sky tree (the highest tower in Japan) it was very beautiful. I also visited Asakusa which is a very intersting place, with temples and market with lot of things we can bought as gift for friends and family (Omiyage). I love this place, but there is too much people, it's hard to move along. I saw Kabuki theater and imperial palace, that was beautiful and intersting.
There is a lot of ad everywhere in the city, and in subway (there is screen which broadcast Tv ad)
Well, I'm very bad to talk about my stories, I think pictures are better x) So if you want to see them I invite you to visit my facebook album here
If you can't see the pictures, I can add you as friend, but before tell me by PM who you are.
And sorry for all my English mistakes which should be huge.
Thanks for reading, and if you have some questions, I'll answer.
Ah, and it's okay if you tell me my mistakes. I could learn about it.
Jya na~
Something here without any reason
Aug. 26th, 2014 01:02 amI wanted to speak, nothing in particular but... um maybe just put some ideas here.
Why in English? (If you are an English reader, maybe you almost noticed I'm not an English native speaker, I'm French)
Because I joined some english communities and maybe those communities want to see who I am. Not easy if I write in French.
I start with fast presentation
I live in France, I'm currently 18 years old, I'm an Arashi fan and I'm interested by the Japanese culture in general.
What else? I'm a student (3D Animation, graphic designer, Fx, etc)
Ow I like this, yesterday I was full of ideas for this post, to write something, but now, I can't remember at all.
I'll ask you something (if someone read this fucking post x)
I don't really have post on this Lj, and I don't really have ideas for topics which could be interesting.
So, if you want I speak about something... I'm French so I can speak about something related to my country and its wonderful culture *irony*
Or something else, if you have ideas, I'm totally okay to read your suggestion.
I regret to forgot all the things I'd liked to say here, but next time maybe x) And if nobody is interested by this, maybe I'll continue to post useless things which cross my mind.
Oh no, I remember now... why it's when I end this post..?
Okay, so if you're interested, next time, I'll speak about my trip in Japan
Sadness (part3)
Sep. 26th, 2013 08:16 pmNavré.
Je la poste donc maintenant.
Merci d'avoir suivi cette mini fic' et merci pour les commentaires.
Jya~
Il est vraiment gentil Satoshi...
Je me levais difficilement et pris la direction de son appartement. Il m’accueillis gentiment, nous avons discuté un moment puis comme il tombait de fatigue, il alla se coucher et me proposa le canapé pour dormir.
Le lendemain, en me réveillant, j’entendis des bruits très explicites en provenance de sa chambre. Je souris, mais l’intensité de leurs ébats m’excita quelque peu. Ils étaient clairement en train de prendre leur pied.
Je trouve rapidement la salle de bain, m’autorise à prendre une douche et soulage rapidement mon envie, je revois alors le corps nu de Sho contre moi, sa chaleur, son odeur et cette sensation. Je voudrais tellement le faire mien.
Lorsque je ressors, Satoshi et Jun sont tout les deux en cuisine.
- ‘hayo, je me suis permis de prendre une douche.
- Pas de problème. Bien dormi?
- Sans doute plus que vous en tout cas. dis-je avec un sourire malicieux, ce à quoi ils rougirent un peu.
Nous mangions, puis ce matin encore, je me rendais avec eux aux répétitions. Sho était déjà là et j’eu ce réflexe de me cacher derrière Matsujun et Oh-chan comme un enfant qui aurait peur de se faire punir.
- Salut Sho-chan
- Salut vous deux... à non. Vous trois. Pourquoi tu te caches Nino?
- Yo! lançais-je en ignorant sa question.
- Il n’a pas l’air en colère. me chuchota Satoshi.
- Vous avez passé une bonne journée hier, Jun et riida?
- Ouais ça va. On a travaillé.
- Je vois.
- Riida?
- Je suis le plus vieux, alors ils ont décidé de m’appeler comme ça, c’est tout.
- Oh-
- Et toi Nino? Je suppose que oui, tu as passé une bonne journée. Ajouta Sho sur un ton qui semblait plein de reproches.
- Non. répondis-je sèchement.
Il fut surpris par ma réponse, ou alors la façon dont je l’ai donnée.
Je m’assis par terre et commençais à faire mes étirements comme si de rien était. Jun semblait ne pas tout saisir de la situation et interrogea Satoshi du regard. Il secoua la tête et commença aussi ses étirements.
Aiba se pointa ensuite, il dit bonjour à tout le monde puis posa une question qui m’intrigue à Sho.
- Ca va mieux Sho-chan?
- Ouais...
- Qu’est ce qu’il se passe? demanda enfin le plus jeune.
- C’est rien Jun..
- Non ce n’est pas rien, je comprend rien et depuis ce matin il semble y avoir des tensions et des choses cachées alors dites ce qui ne vas pas, merde!
Ai-je réellement blessé Sho hier? Je me lève, pose mes mains sur les épaules de Jun en m’excusant, puis sors de la pièce, c’est mieux comme ça, il ne vaut mieux pas que je sois là, je sème la grisaille partout où je vais, alors il vaut mieux que j’aille m’isoler. Ils ne méritent pas de s’engueuler à cause d’un mec comme moi.
Je pleure encore, je n’ai jamais autant pleuré que ces jours-ci. Devrais-je continuer de me battre pour une vie pareille, n’est-ce pas toujours les ténèbres qui m’attendent quoi que je fasse?
Il se met à pleuvoir, je traverse le passage piéton, mais mon regard est dans le vide. Je m’arrête au milieu et tombe à genoux pleurant toutes les larmes de mon corps. Pourquoi? Pourquoi est ce que je n’arrive pas à m’en sortir, qu’est ce qui ne tourne pas rond chez moi?
Un passant me secoue et me relève rapidement, me tirant vers le trottoir, le temps de traversée était fini et les voitures allaient se remettre en route.
Je m’excuse et reprend mon chemin. Mais quel chemin? Ou est ce que je vais comme ça?
Le cimetière? Pourquoi? Qu’est ce que je cherche en allant la bas? La tombe de mes parents?
- Papa, maman, pourquoi m’avez vous laissé si tôt, hein? Je suis un bon à rien maintenant, pourquoi je ne suis pas parti avec vous dans cet accident il y a 12 ans, ou alors vous auriez du vivre à ma place, ça aurait été bien mieux comme ça. Je fais du mal à mon entourage, je ne trouve même pas de travail fixe... Je suis un enfant en manque d’affection de ses parents certainement. Vous savez, ceux qui m’ont accueillis, ils ne m’ont jamais aimé, ils préféraient passer leurs nerfs sur moi. Je ne vous l’ai jamais dit, mais je ne voulais pas que vous culpabilisiez pour ça. Vous n’y êtes pour rien après tout.
Mais dites moi... dites moi ce que je dois faire, je n’arrive plus à trouver la raison de me battre. Il y a eu leur apparition, à mes amis actuels, mais je ne veux pas les faire souffrir, alors comment... comment je peux faire? Dites moi en tant que parents, guidez votre fils vers la bonne voie...
La pluie n’a toujours pas cessé et mes pleurs non plus, je suis en boule devant la tombe de mes parents, je suis trempé, mais je m’en fiche, j’en ai marre. Ca fait un moment que mon portable sonne, mais je ne veux pas répondre, je retournerais vers eux sinon, n’est ce pas? Je n’ai pas le droit d'être aussi égoïste.
Je finis par me relever et me diriger vers le fourbis qui me sert de chez moi.
Les jours passent sans que je n’ai revu aucun des garçons, je souffre, je me sens tellement seul, si impuissant. Je n’ai jamais lu aucun de leur messages, j’avais trop peur. Je ne sais pas réellement de quoi. De vouloir les retrouver? Qu’ils me détestent?
Alors que je rentrais chez moi un soir, je suis passé devant notre bar, je me suis arrêté, l’observant un long moment, me rappelant de cette soirée ou Ohno et moi avons chanté.
- Nino? Nino c’est bien toi?
Oh non, je connais trop bien cette voix, celle de Satoshi. Je tourne ma tête vers lui mais mon regard et fuyant.
Je sens tout à coup une douleur sur ma joue. Il m’a giflé?
Mais il me sert maintenant très fort contre lui.
- Pourquoi tu as fais ça. dit-il en pleurant. Pourquoi... on a tous eu très peur, on a cru qu’il t’était arrivé quelque chose de grave comme tu ne répondais à aucun de nos appels et messages. J’étais tellement inquiet, pourquoi...
- Gomen. dis-je en pleurant à mon tour. Je ne sais plus quoi faire Satoshi, je souffre, mais je ne veux pas vous faire souffrir vous, je ne mérite pas votre compagnie, je suis un homme détestable tu sais.
- Ne dis pas ça... On souffre tous depuis que tu es parti... Et Sho, même s’il ne le montre pas semble souffrir plus que quiconque.
- Ce n’est pas possible. Je me suis fait une raison tu sais...
- Tu te trompes Nino. Après que tu sois parti, Aiba nous as expliqué que Sho et lui avait eu une discussion la veille car ce dernier se sentait perdu après ce qu’il avait vu dans l’après-midi. Selon lui, ça serait de la jalousie.
Tu n’as pas regardé tes messages? On a du t’en envoyer au moins 20 chacun.
- Non, j’avais peur. Pardon Oh-chan...
- Rentre avec nous à l’intérieur s’il te plait...
- Je ne peux pas, je n’arriverais pas à leur faire face à nouveau.
- Nino, il faut que tu ai plus confiance, en toi, en nous.
- Je suis faible. Dis-je en tombant à genoux devant lui.
Il me sert à nouveau contre lui et me relève. Il me mène vers l’intérieur en me tenant la main.
- Nino-chan! s’exclame Aiba
- Nino tu es revenu? demanda Jun
Mais Sho ne dit rien, il se contenta de baisser la tête et regarda dans la direction opposée.
- Pardon de vous avoir inquiété.
- Pourquoi tu es parti? demanda finalement Sho.
- Pour ne plus te faire de mal.
Il releva la tête surpris.
- Comment ça?
- Parce que je t’aime, mais je ne pouvais pas te le dire, je n’avais pas le droit de te faire ça...
Il me regarda étonné suite à cette déclaration puis me sourit.
- Tu n’as pas lu mes messages alors, je me trompe?
- ... Non...
- Fais le.
Je ne comprenais pas trop, mais je pris place et regardais les différents messages qui m’avaient été envoyé, beaucoup me firent sourire, d’autres me mettaient les larmes au yeux. Puis enfin je m'arrêtais sur un message de Sho qui comme ça ressemblait à un roman vu la taille.
« Nino, où es-tu?
Pourquoi es-tu parti l’autre jour et surtout pourquoi n’es-tu jamais revenu? Sais-tu toutes les sortes de choses qui me sont passées par la tête à ce moment là?
Pour commencer, je me suis demandé si on t’avait fait souffrir, qu’est ce que tu caches au fond de toi, maintenant que j’y pense, je ne connais presque rien de ta vie. Qui est ta famille? As-tu d’autres amis? As-tu des rêves, des envies.
Tu ne réponds pas à nos appel, alors je suis un peu paniqué, t’es t-il arrivé quelque chose de grave? Où es-tu en ce moment? Que fais-tu?
Tu me manques Nino...
Je crois que l’autre après-midi, j’ai ressenti pour la première fois de la rage liée à de la jalousie. Voir ce type te... prendre comme ça, dans la rue... J’ai été choqué et je crois profondément déçu.
A quoi je pensais? Bien sûr c’est ton droit de coucher avec qui tu veux, pourquoi l’ai-je dit sur ce ton là?
Oui je suis vraiment frustré.
Est ce que c’est de l’amour? Dis-moi, est ce que toi tu m’aimes? Qui est la personne dont tu parlais dans ta chanson? J’ai un peu peur de connaitre la réponse.»
«Reçu hier:
Nino où es-tu, je t’en supplie répond, je t’aime vraiment, je pense en être sûr maintenant.»
Mes larmes sont reparties pour un tour pendant la lecture de ces messages.
- Nino?
- Pardon...
Ils souriaient tous les quatre et moi aussi je crois, même si mes larmes étaient toujours là.
- Je suis vraiment chanceux de vous avoir rencontré tous les quatre.
- T’es vraiment un imbécile d’être parti comme ça sans rien dire. Déclara Jun. En fait vous êtes tout les deux des idiots avec Sho, pourquoi vous vous êtes pas sauté dessus?
- T’es pas très bien placé pour dire ça J
- J?
- T’aimes pas?
- Si. En tout cas vous avez mis votre temps tout les deux.
- Et si on rentrais maintenant amour. Dis Ohno en faisant un clin d’oeil.
- Tu devrais vite garer tes belles petites fesses mon amour alors, si tu veux encore pouvoir t’assoir demain.
- Ah Jun, épargne nous les détails~ s’exclama Sho
Les deux partirent les premiers, Sho, Aiba et moi faisions le chemin ensemble comme nous en avions l’habitude. Puis Sho me proposa de monter une nouvelle fois dans son appartement.
A peine avait-il refermé la porte de son appart’ derrière moi qu’il me sauta dessus, me plaquant contre le mur et capturant mes lèvres avec passion.
- Nino je te veux ici et maintenant.
- Si ça c’est pas une déclaration... répondis-je sensuellement.
Il me sourit et m’embrassa une nouvelle fois, j’inverse les rôles et c’est lui qui se retrouve plaqué contre le mur, je retire son t-shirt et embrasse fougueusement son corps, il gémit et ça m’excite encore plus. Il attrape mes fesses et plaques mon bassin contre son intimité qui je le sens est en pleine forme. Je défais son pantalon, retire son caleçon avec et m’empare de l’objet de convoitise. Je joue avec, je me plait à le faire gémir, il est tellement sexy. C’est sa réelle première fois, je me dois de lui la rendre inoubliable. Je me baisse et reste un petit moment statique devant son membre, laissant mon souffle balayer sa peau, puis ma main s’active encore une fois doucement, je le lèche lentement et ensuite de manière plus accélérée avant d’exercer des mouvements de succion sur l’objet.
Sa respiration s’accélère et est saccadée, il jouit de plus en plus fort et me supplie de continuer. Mais je joue un peu le sadique et m'arrête, je me redresse pour retourner l’embrasser.
- Prend moi maintenant... lui susurrais-je à l’oreille.
Il retira ce qu’il me restait de vêtement, me retourna en me plaquant une nouvelle fois contre le mur et me masturba avant de mettre son doigt dans mon arrière train. Il était très habile mais n’y tenant plus je lui dis d’y aller, ce qu’il fit tout en douceur. Je gémis un peu puis très vite ce fut remplacé par des jouissements, Sho avait accéléré la cadence, et bon dieu que c’était bon de faire ça avec la personne qu’on aime.
Finalement, nous avions fait l’amour pour la première fois dans l’entrée de chez Sho.
Les jours avaient passés et moi et Sho vivions enfin heureux ensemble.
Merci papa et maman, j’ai finalement trouvé le bonheur.
Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, quelques semaines plus tard, notre groupe a été repéré, et nous pouvions enfin gagner notre vie grâce à ça. Tout ce que nous avons pu découvrir et faire à partir de là, c’était juste magique.
Merci... merci la vie de m’avoir enfin sourit.
Sadness (part2)
Sep. 20th, 2013 08:00 pmAlors voici la seconde partie de ce O.S un peu bizarre, alliant quelque chose de sombre à des choses un peu niaises.
Vous l'aurez compris, le comportement de Nino est assez.. et bien étonnent non? Vous le verrez dans cette partie en tout cas.
Merci pour les commentaires et de prendre de votre temps pour lire.
- Je souffre Jun, ne fais pas ça...
- Je ne veux plus que tu souffres à cause de moi. Tu m’es trop précieux. dit-il en le tournant face à lui avant d’essuyer ses larmes
Il le regarda longuement dans les yeux, puis approcha doucement son visage de celui de Satoshi pour déposer ses lèvres sur les siennes.
- Alors c’était ça? fit-il en souriant à Ohno qui s’était mis à re pleurer encore plus. C’est parce que je t’aimais que je ne me plaisais pas dans mes relations avec des femmes.
Pardon, pardon de t’avoir fait souffrir autant de temps. Je t’aime Oh-chan.
ajouta t-il en le serrant contre lui, ce qui arracha un sanglot à Ohno.
- Tu.. m’aimes?
- Oui
- Tu le jures
- Je le jures.
Et ils s’embrassèrent à nouveau. Je fis signe à Sho et Aiba que nous pouvions maintenant partir et les laisser seuls tous les deux.
- Ca alors, j’aurais jamais pensé qu’Oh-chan ait de tels sentiments. s’exclama Aiba
- Oui c’est vrai, il l’a bien caché.
- Il ne faut pas se fier aux apparences. Derrière un sourire peut se cacher beaucoup de choses. dis-je le regard triste.
Les deux autres s’étaient arrêté, comme si mes paroles étaient surprenantes.
- Nino?
- Hum?
- A qui était destiné ta chanson? me demanda Sho
- C’est un secret. répondis-je dans un faux sourire.
- Tu as dit que c’était un homme aussi non?
- C’est vrai.
- C’est un de nous deux?
- Saa...~
- Moo je veux savoir~
- Je ne connais rien de votre vie amoureuse alors je ne dirais rien, mais si vous me parlez... ça peu peut-être se négocier.
- Ah! Désolé Nino, j’aime les femmes! s’écria Aiba en joignant ses mains devant son visage et en s'inclinant très légèrement.
- Oh- Et toi Sho?
- Je ne sais pas
- Eh?
- Ne Sho-chan, t’es déjà sorti avec quelqu’un au moins? Je ne t’ai jamais vu avec une personne.
- J’ai pas envie d’en parler Aiba
- T’es un petit cachotier Sho-kun
- Et toi alors, qui ne nous dit rien avec ta chanson. Je vais tellement chercher à savoir que j’arriverais pas à dormir.
- Mah te creuse pas les méninges pour ça. Y’a pas à chercher très loin. Ajoutais-je ensuite plus bas pour me parler à moi-même.
Je poussais un soupir, puis nous reprenions notre chemin. Bizarrement Aiba décida de réellement se rendre chez son frère et de bifurquer en chemin.
-Sho? Qu’est ce que tu voulais dire par je ne sais pas? Tu n’as réellement jamais eu de relation?
Il soupira
- Si... Mais ça s’est mal passé. Je ne souhaite pas trop en parler.
- Désolé...
Ce n’est donc pas le moment pour moi de lui dire mes sentiments, il n’a pas l’air prêt.
- Si un jour tu changes d’avis, n’hésites pas.
- Hum...
- Je peux juste te demander le sexe de la personne?
- Une femme
- Oh..
- Est ce que ça a été une déception et à cause de ça tu ne sais plus trop? Ou tu as perdu confiance?
- Nino! Je ne veux pas en parler je t’ai dit.
- Désolé je suis trop bavard, ne? Je ne le ferais plus, gomen.
- Nan c’est moi... je me braque toujours à ce sujet. Désolé.
Nous arrivions devant son appartement.
- Tu veux monter boire une bière?
- Pourquoi pas, si ça ne te déranges pas.
- Non, viens.
Nous nous installions par terre devant son sofa, il but sa bière d’une traite et soupira d’aise.
- Ca fait du bien~
- T’es pas bourré avec les boissons de la soirée plus ça que tu viens de boire cul’ sec?
- Je crois que la si un peu.
Il veut donc réellement oublier cette histoire avec cette femme. Mais que s’est-il passé exactement?
Il s’ouvrit une seconde bière, puis une troisième et une quatrième qu’il s’enfila de la même façon que la première
- Eh doucement.
- Tu sais~ dit il en posant bruyamment sa canette sur la table. Cette fois-ci aucun doute, il est bourré.
Cette femme,... Maki-chan, bah je pensais qu’j’étais amoureux d’elle et tout. Puis un soir... bah on a voulu faire l’amour... Mais, y’avait pas moyen... elle m’excitait pas et... bah j’ai eu une panne... Puis après elle a rompu en me traitant de gros naze...
Il venait de me dire tout ça sans en être réellement conscient... Mais.. ça veut dire qu’il est puceau?
- C’est pathétique hein?!~
- Mais non Sho-chan. Dis-je en le soutenant un peu, parce qu’il était à deux doigts de s’écraser la tête contre la table. Ca arrive à tout le monde tu sais.
- Ca t’es dja arrivé toi?
- Ouais plein de fois.
- Ca veut dire que tu t’es fais plusieurs gonzesses alors.
- Nan que des hommes... Ca fait longtemps que je sais que je suis homo.
- Ah sou... Bah moi j’sais pas du coup.
Mais tu sens bon Nino-chan~
- Chotto...
Je l’emmenais dans la salle de bain, lui enlevais ses vêtements et l’aidais à se mettre dans la baignoire. Je fis couler de l’eau froide sur son corps pour qu’il décuve un peu, mais il continuait de délirer.
- Nino~ Dis moi pour ta chanson~ Elle était belle, la personne à qui elle est destinée devrait être très heureuse qu’une personne l’aime à ce point.
- Haha rigolais je amèrement. Tu n’es pas en état de recevoir ce genre d’information. Allé viens, dis-je en le hissant hors de la baignoire.
J’attrapais une serviette et entrepris de le sécher, mais il m’enlaça et me fit tomber à terre sur lui. Mon coeur s’était remis à battre la chamade.
- Sho, bon sang...
Pourquoi est ce que je sens une bosse au niveau de son entrejambe? Ne me dites pas que...
Et bien si...
S’il continu je ne vais plus pouvoir me retenir et je déteste profiter des gens s’ils ne sont pas en état, surtout lui.
- Nino je suis bien là. dit-il d’une voix qui sonnait bizarre à mes oreilles, je me redressais un peu et pu voir qu’il pleurait.
- Sho... je...
- Ne me laisses pas s’il te plait...
- D’accord, mais laisse moi te sécher avant, sinon tu vas attraper froid, ok?
- Mmh
Bon sang ce qu’il est sexy, mais retient toi Nino, il ne faut pas céder. Je l’emmenais dans sa chambre, fouillais dans ses affaires et une fois un caleçon trouvé lui tendis pour qu’il échange avec celui qu’il portait qui était trempé.
Il l’enfila et s’allongea sur son lit. Il s’endormit très vite. Je m’assis à coté de lui un moment et lui caressais les cheveux.
- Toi aussi tu es seul et triste Sho-chan hein...
Je repartis au salon et m’installais sur le canapé, je regardais mon téléphone, Satoshi m’avait envoyé un message.
«Merci Nino, grâce à toi je peux être avec Jun.
Qu’en est-il pour toi avec Sho?»
Je lui répondis que j’étais content pour lui et lui expliquais la situation avec Sho.
Il ne répondit rien, il devait déjà être en train de dormir ou alors passer une nuit folle avec Jun.
Je m’allongeais et je n’arrivais pas à trouver le sommeil, ressassant sans cesse les paroles de Sho.
Comment pourrais-je lui avouer mes sentiments dans une telle situation...
Finalement je m’endormis, rattrapé par cette journée épuisante.
C’est en entendant du bruit provenant de la cuisine que je me réveillais. Il était en train de préparer à manger pour le petit déjeuner, mais il n’a pas l’air très adroit en cuisine.
- Tu veux de l’aide?
- Ah Nino. Désolé pour hier soir...
- C’est rien.
- Qu’est ce que j’ai dit exactement?
- Tu m’as parlé de cette femme et ce qu’il s’est passé...
- Ah... désolé... Je suis nul, boire autant dans un moment pareil.
- Ne t’en fait pas Sho, je comprend. Mais pourquoi ne voulais-tu pas en parler? C’est pas si dramatique, si?
- Bah... tu l’as peut-être deviné mais... je suis puceau...
- Et alors? C’est pas grave, on est encore jeune, y’a pas de honte à être puceau à 22 ans, enfin je crois pas.
- Bref, tu viens avec nous aujourd’hui?
- Où ça?
- Bah aux répet’ pour le chant et la danse, vu que tu chantes bien
- Euh ouais mais je suis pas très confiant pour la danse.
- Je suis pas spécialement doué pour non plus mais tu verras, c’est pas hyper compliqué non plus.
- Mouais si tu le dis.
Mais en fait je me suis toujours demandé, ça vous rapporte beaucoup de sous?
- On a pas encore été repéré, on a tous des jobs à mi-temps.
- Ah je vois, comme moi. Bon bah pourquoi pas...
- Cool
Nous nous rendions donc tous les deux aux fameuses répèt’, ils s’entrainaient dans un espèce de sous sol abandonné. Sho m’avait expliqué sur le chemin que c’est Ohno qui créé leurs chorégraphies, Jun fait la mise en scène lorsqu’ils ont des représentations, Aiba est le genre à mettre l’ambiance et à égayer la journée de tout le monde avec son sourire, et lui créé les paroles de rap.
Il m’a donc demandé de créer des paroles autres, un peu plus pop, ou alors dans le style ballade, comme la veille.
Personne n’était encore arrivé. Sho installa un peu de matos, envoya un message à chacun pour les avertir de ma présence et commença ses étirements, il m’invita à faire pareil.
Il n’est incroyablement pas souple par contre, pourtant il fait ça tout les jours d’après ce que j’ai compris, même moi qui ne le fait jamais m’en sors mieux que lui. J’en profite pour me moquer gentiment.
Jun et Ohno arrivent un peu plus tard main dans la main.
- Salut les tourtereaux! leur lançais-je
- Salut Nino-chan
- Il est au courant? demanda Jun à l’oreille d’Ohno
- Baka! Bien sur que oui c’était louche que nous décidions de partir soudainement tous les trois. Visiblement j’étais le seul à avoir compris la réciprocité de vos sentiments. Puis vous vous tenez la main.
- Eh? Tu savais Nino? Comment?
- J’ai compris à la réponse de Jun-kun quand j’ai demandé s’il était jaloux de notre complicité. Tu as dit non, mais tes gestes m’ont prouvé le contraire. dis-je avec un clin d’oeil
- Tu es rusé Nino~ répondit le plus grand.
Ohno m’interrogea ensuite du regard pour savoir s’il y avait eu du changement entre moi et Sho et je lui répondit négativement de la tête.
Aiba arriva ensuite et les répétitions pouvaient commencer.
A la fin, Sho et moi nous retrouvions à nouveau seul. Il y avait un silence pesant et je ne savais pas que dire.
C’est lui qui prit finalement la parole.
- Ca t’as plu?
- Oui c’était cool
- Tant mieux.
- Tu veux aller manger quelque part? Je t’invite.
- Ah désolé, je dois aller à mon baito.
- Oh, je vois.
Encore une fois Ninomiya Kazunari se retrouvait seul.
Depuis combien de temps n’ai je pas tiré un coup? Depuis que je connais Sho non?
Ca fait quelques mois... Je devrais peut-être trouver quelqu’un pour évacuer ma frustration...
Je suis vraiment détestable comme mec... Mais il faut que j’occupe mon après-midi. Mon job est un job de début de soirée alors bon.
J’ère donc une nouvelle fois dans les rues à la recherche d’un bon coup. Pas difficile à trouver, y’a plein de mec gay en manque ou qui veulent se faire dépuceler. C’est donc dans une petite ruelle sombre que je me fait défoncer l’arrière train par un coup qui ne m’excite pas du tout.
Sauf que... comble de la mal chance, une porte s’ouvre, quelqu’un du petit restaurant d’a coté vient jeter les poubelles.
Et ce quelqu’un n’est autre que Sho.
- Nino?
- Ano... c’est pas...
- Ah nan mais je veux pas le savoir, tu baises avec qui tu veux mais il y a des love hotel pour ça, sérieux! Dit-il en repartant sur un ton énervé après avoir jeté ses poubelles. Il y a quelque chose qui m’intrigue sur sa réaction. Ses gestes, sa voix... Etrange.
Je me débarrasse de mon coup de la journée et prend la route pour mon job. Je ne cesse de me repasser le moment où Sho est apparut. J’aimerais tellement savoir ce qu’il pense.
Je suis définitivement une âme perdue qui semble sans avenir, je ne vois aucune lumière nul part dans ma destinée.
Je me permet même d’appeler Ohno après mon boulot alors qu’il est plus ou moins tard, il a sans doute d’autres choses a faire, comme faire l’amour à Jun, mais j’ai besoin de parler et il est la seule personne à qui je peux tout dire, c’est le sentiment qu’il me donne.
Je suis accroupie dans un coin sombre d’une ruelle déserte, et en passant mon coup de fil, les larmes coulent sur mes joues.
« - Moshi moshi
- Oh-chan…
- Nino?
- Je suis le mec le plus nul qui soit...
- Eh? Chotto, qu’est ce qu’il s’est passé?
- Je... j’étais en train de faire l’amour avec un type dans une petite rue, mais... Sho, il m’a vu, et il est partie énervé contre moi...
Je comprend plus rien.. Mais je suis vraiment nul hein...
- Et bien je ne te félicite pas pour ce que tu as fait en effet, mais... pourquoi?
- Je sais pas... je crois que... c’est hier soir... je me suis senti frustré...
- C’est à dire?
Je lui racontais alors le passage dans la salle de bain
- Ok... j’avoue que c’est ambigüe. Tu le verras demain, on pourra alors voir ce qu’il en est de son côté.
- Mais j’ai peur... c’est la première fois que j’ai autant peur des conséquences de mes actes...
- Tu veux venir chez moi?
- Mais Jun...
- Il vient de s’endormir.
- Désolé...
- Pourquoi?
- Bah je vous ai dérangé...
Je l’entendit rigoler doucement au bout du combiné.
- On était pas en train de faire ça, ne t’inquiète pas.
Allé ramène toi.
- Hum...
Sadness (part1)
Sep. 15th, 2013 08:05 pmEt si vous êtes du jour, alors bonjour.
Bref passons.
Je viens avec un nouveau O.S
Je pense le couper en 3 parties, parce que finalement c'est devenu quelque chose de long, alors plutôt qu'un O.S, une mini fic'
Le pairing sur lequel il est principalement porté et bien... ce n'est pas un qu'il est très habituel de faire. Enfin perso, je n'en ai pas vu souvent et pour être honnête c'était un peu bizarre pour moi de le faire, mais je voulais quand même tenter le coup.
Il y a des parties déconseillées au mineurs, de plus, j'ai utilisé quelque termes un peu vulgaires car c'est un style que j'ai voulu adopter, pour l'atmosphère de l'histoire en fait.
Bien, trêve de bavardage. Je vous livre cette première partie et attend patiemment vos avis. ^^
Sadness
C’est une journée grise aujourd’hui, n’est ce pas? Les rues sont grises de monde, les immeubles sont gris et même le ciel est gris. C’est une journée banale non? Pourtant je me sens si triste et je ressens le besoin d’évacuer ce sentiment en baisant un parfait inconnu dans un coin sombre d’une rue peu fréquentée.
On pourrait être arrêté pour ça, n’est ce pas? Mais c’est d’autant plus excitant, j’ai besoin de tenter des choses, de braver l’interdit, de me sentir excité de plus en plus chaque jour pour défier cette routine qui m’insuporte.
Il se met à pleuvoir, je marche dans la rue, je suis trempé, je n’avais pas envie de prendre de parapluie, pourtant, je savais qu’il allait y avoir de la pluie.
C’est une bien triste vie que je mène là. Je ne trouve toujours pas ce que je recherche, les choses dont j’ai besoin, je ne sais même pas de quoi j’ai besoin, quelle est la chose que je cherche. Je baise des personnes que je ne connais pas et que je ne reverrais pas après, je n’ai pas de vrai travail, juste un petit boulot à temps partiel. Des amis? Je n’en ai pas vraiment non plus et ma famille a disparu. Je me sens bien seul tout à coup.
Dans le métro, tout le monde à l’air endormi et aussi abattu par cette vie qui ne fait pas de cadeau. C’est tellement calme, trop calme, c’est pesant, en quelque sorte ça m’énerve, je voudrais que quelque chose m’enthousiasme un peu plus, mais même mon environnement est triste.
Je n’ai que la musique dans mes oreilles pour me donner une infime énergie.
Les portes du métro s’ouvrent et là j’entends ta voix, non à ce moment là je ne te connaissais encore pas, mais tu étais éclatant, tu avais tellement de classe, toi et tes amis êtes entrés dans ce train où je me trouvais, vous avez chanté, dansé et enfin quelque chose de bien et gai arrivait.
Je n’aurais jamais pensé que le rap pouvait être si bien avant de te voir avec tes paroles qui sonnent tellement vraies. Tes amis aussi chantent bien, surtout le plus petit, l’un à l’air tellement heureux de faire ce qu’il fait et un autre à une aura élégante, ça doit être magique ce que vous faites, non? Je voudrais me lever et vous remercier d’avoir égayé ma journée. Et toi, j’aimerais te dire à quel point tu me plais.
Je me retrouve à suivre discrètement votre groupe, je voudrais tellement te connaitre, ta vie, tes amis, tes envies. Inutile de cacher que moi j’ai envie de toi, ton corps est une attirance pour moi, comme un précieux trésor. C’est la première fois que j’attache autant d’importance à une chose que je vois pour la première fois.
Vous entrez dans un bar, j’y vais aussi et m’assied à la table à côté de la votre. Vous buvez et riez beaucoup, je me surprend à sourire en voyant ça. J’aimerais beaucoup avoir de tels amis avec qui rire et partager des choses, soudain j’en ai très envie, c’est la première fois que je ressens ce genre d’envie. Ton ami rieur m’aperçoit soudain alors qu’il est complètement bourré, il me propose de me joindre à vous. Pour la première fois je me sens gêné et mal à l’aise. Que dois-je faire?
Ton autre ami, le plus petit, qui chantait très bien et qui est aussi bourré me tire vers votre table.
Finalement j’arrive peu à peu à me livrer à vous, mais j’ai vraiment honte de ma vie, par rapport à la votre qui est si grandiose à mes yeux.
A la fin de cette soirée nous échangeons nos numéros, vous m’invitez souvent à vous rejoindre, je suis tellement content.
Pourtant je souffre, je ne peux rien te dire de mes sentiments, tu me détesterais après ça et je vous perdrez tous pour de bon.
Quelques mois plus tard, alors que je fumais une clope devant la bar où nous avions l’habitude d’aller, Ohno me rejoint, s’allume aussi une clope et engage la conversation.
- Quelque chose te tracasse on dirait, non?
- Hum, si on veut...
- Si tu veux parler tu peux, je sais garder les secrets. Ajouta t-il avec un petit clin d’oeil.
- C’est gentil, mais je ne sais même pas comment l’exprimer moi même, qu’est ce que je ressens exactement, je n’en suis pas tout à fait sûr.
- Hum... Amoureux?
- Possible.
- Un amour impossible alors?
- Certainement.
- Je comprend. C’est un peu pareil pour moi... Matsujun...
- Sérieux?!
- Ouais et pourtant je peux rien lui dire, ce mec est sortit qu’avec des gonzesses, alors bon, il est pas gay, tant pis, c’est comme ça.
- Depuis combien de temps n’est-il pas sorti avec une fille?
- Pour une relation de plus d’un jour... Je dirais plusieurs mois.
- C’est peut être que finalement il s’est trompé de bord.
- Qui sait.
Finalement c’est moi qui me retrouve à lui donner des conseils sur sa vie de coeur. Je voudrais lui demander pour Sho, s’il a eu des conquêtes, mais ça serait grillé tout de suite non? Mais je me demande.. lui il m’a dit sans crainte pour Matsumoto, alors... il n’aura pas de préjugé sur mon homosexualité je suppose.
- Tu peux me dire ce qu’il en est de la vie amoureuse de Sakurai-kun?
- Alors t’en pinces pour Sho-chan?
- Il semblerait...
- Hum... Il est assez discret la dessus. Je ne l’ai jamais vu nous ramener une femme ou même un homme, alors j’en sais rien à vrai dire.
- Je vois...
Sur cette conversation nous retournons à l’intérieur pour rejoindre les autres, mais le barman nous arrête.
- Vous savez chanter et jouer du piano les gars?
- Pas piano pour moi, répondit Ohno
- Moi si.
- Ah ouais?
- C’est à peu près la seule chose que je sais faire. plaisantais-je.
- Vous pourriez nous faire une représentation sur scène? Notre pianiste- chanteur est malade aujourd’hui.
- Euh...
- Ca serait l’occasion de montrer tes sentiments à Sho par une chanson Nino, nan?
- Hum... si toi tu viens avec moi pour le faire pour Matsujun.
- C’est du chantage dis donc~
- Mais c’est aussi ta chance.
- Je me demande si ces deux bakas seront capable de comprendre.
- Laissez nous du temps pour nous préparer. fis-je à l’attention du barman.
- Ca marche.
Ohno et moi suivons le barman dans l’arrière pièce et utilisons des feuilles pour préparer nos chansons.
C’est la première fois que je ressens une telle peur, mais elle est mêlée à une grande excitation.
Mes doigts commencent doucement à glisser sur les touches du piano pour jouer le début de la mélodie. Une chanson que j’avais déjà commencé à composer un jour d’ennui profond.
Je marche dans la grisaille du jour
Les pleurs et les rires que j’entend
Ne me rendent que plus triste chaque jour
Je suis perdu dans les abimes de ce monde
Sans but, sans joie et sans amour
Mes nuits sont toujours emplies de solitude
Et je vie dans l’incertitude
Quel destin s’ouvre à moi
Est ce qu’il le ferra seulement un jour.
Je me demandais encore
Quelles choses j’allais pouvoir découvrir
Qu’est ce que je cherchais au fond?
Mais ce jour est finalement arrivé
Tu es apparu devant moi
Ton sourire radieux, tes paroles
Tout m’a atteint et depuis ce jour la
J’ai compris que c’était toi
La chose que je cherchais au plus profond de moi
Tu m’as offert un nouveau moi
Des amis et de la joie
Je voudrais te dire un grand merci pour ça
Le sais tu? Je suis devenu fou de toi au premier regard
C’est ce que je crois en chantant ces quelques vers pour toi
Cette fois je ne fuirais pas
Il faut absolument que je te dise
Ces quelques mots qui me déchirent les lèvres de jour en jour
Toi, cet homme que j’ai rencontré
Je t’aime
Je finis ma chanson en baissant la tête, sentant les larmes me monter aux yeux, mais je ne peux pas pleurer devant eux, je sens leur regard sur moi. Il faut que je me ressaisisse, j’ai la mélodie de la chanson de Satoshi à jouer.
Je pianote les premières notes, il s’approche de moi
- Tu chantes très bien. me chuchote t-il avant de commencer. Sa voix me donne des frissons tellement elle est belle.
On se connait depuis toujours non?
J’ai cette impression
Ca fait tellement longtemps que toi et moi
Nous sommes vu pour la première fois
A travers un ami que nous avions en commun
J’ai pu te serrer la main
Je ne pense pas être
tombé amoureux de toi au premier regard
Mais j’ai senti qu’entre nous
Il y avait quelque chose de particulier
Nous nous sommes tous toujours soutenu
Mais tu étais le plus affectueux avec moi
C’est à force que j’ai compris
Pourquoi ceci me faisait souffrir?
Je me le suis réellement demandé
Pourquoi toutes ces filles je les jalousais?
Il ne peut y avoir qu’une seule réponse à ça.
Je suis désolé de te dire
Que je suis tombé amoureux de toi
Mais il m’est impossible de te l’avouer
Car notre amitié m’est bien trop précieuse
Je refuse de la perdre
Même si je souffre le martyr
Cette fois là
J’ai tenu à graver ces mots en toi
En les chantant de ma plus belle voix
Il fallait que je te dise à quel point tu m’est précieux
Toi, cet homme si gracieux
La chanson d’Ohno a finit par avoir raison de moi, mes larmes se mettent finalement à couler, je ne sais pas quoi faire.
Il s’assoit à côté de moi, passant son bras autour de mon épaule, lui aussi pleure.
- Nous l’avons fait. me dit-il en souriant.
J’essuie mes larmes d’un revers et nous nous levons pour saluer la foule.
On nous applaudit et nous regagnons nos places parmi nos amis.
- Nino, tu ne nous avais pas dit que tu chantais et jouais du piano. dit Sho
- Gomen
- Pourquoi t’excuses-tu. demanda Jun
- Je ne sais pas trop, mais je n’arrive pas à stopper mes larmes, ça craint, je suis un peu pathétique
- Mais non c’est normal. intervint Ohno en un clin d’oeil
- Qu’est ce que vous avez comploté tout les deux? demanda Aiba
- Rien, en voulant vous rejoindre le barman nous a intercepté car il n’avait plus son pianiste. Alors il a demandé nos services.
- Eh.. sugoi
- Vos chansons étaient très belle, mais je ne les connais pas, c’est de qui? questionna Sho
- Euh... de nous. répondit Ohno en rougissant
- T’écris des chansons Oh-chan?
- Je l’avais écrit pour m’occuper, celle-ci, j’étais... inspiré.
- Nino?
- Pareil...
- Tu as composé la mélodie aussi?
- Ouais, à mes heures perdues.
- Mais donc vous deux... Vos paroles sont adressées à quelqu’un non? demanda Sho
Ohno me fila un coup de coude dans les côtes pour me pousser à dire quelque chose, mais je ne dis rien et lui rendit simplement son coup puisqu’il était dans la même situation que moi après tout.
- Vous êtes vraiment complices tout les deux. Déclara Jun
- Jaloux? Taquinais-je
- Mmh non pas vraiment.
A cette réponse Satoshi baissa la tête et je lui tenais le petit doigt discrètement sous la table en guise de soutient.
La soirée se finissait et nous nous décidions à rentrer. Je voulais faire quelque chose pour Oh-chan, je pense que c’est le moment où jamais, pendant que Jun a encore les paroles de sa chanson en tête.
Alors que nous passions devant un petit parc pour enfant je proposais à Sho et Aiba de nous éclipser discrètement en leur disant que je leur expliquerait la situation un peu plus tard.
- Bon les gars, il faut que je vous laisse, j’ai un truc a faire vite fait dans le coin avant de rentrer. déclarais-je
- Moi je dois passer voir mon frère. dit Aiba
- Et moi je suis trop naze alors je vais vite me coucher pour être en pleine forme demain pour mon boulot. A demain
Et nous trois faisions comme si nous repartions par la rue, mais en fait nous allions nous cacher derrière un banc, comme trois enfants jouant aux espions.
- Tu nous explique? me chuchota Sho
- Regardez juste.
Du côté de Matsujun et Ohno:
- Tu ne trouves pas ça louche? demanda le premier
- Mah... si... Sacré Nino ajouta t-il ensuite tout bas pour lui même.
- Dis moi... Ta chanson, elle parlait d’un homme non? Ca veut dire que tu aimes les hommes.
- Est ce embêtant?
- Non, pas du tout.
- Et bien voilà, tu le sais maintenant.
- Tu donnes l’impression que je t’ai blessé... Tu veux pas me dire exactement? Tu sais que tu peux tout me dire. Quand j’avais des problèmes de coeur je t’en ai parlé et tu m’as écouté, alors je veux le faire pour toi en retour.
- Je n’ai rien à dire... Tout était dans ma chanson.
Jun s’assit sur le bas d’un toboggan et se prit la tête dans les mains.
- D’accord.. donc, tu souffres à cause d’un homme que tu connais et aimes depuis longtemps. Vous vous êtes connu via un ami commun, c’est ça.
- Hum..
- Y’a quelqu’un d’autre que tu connais depuis longtemps à part moi Sho et Aiba?
- Non
- Alors c’est un de nous trois?
Sho et Aiba à côté de moi déglutirent.
- Tu sais Nino?
- Pourquoi j’ai fait ça selon toi... Ca ne peut qu'être la personne en face de lui... Vous êtes pas très perspicaces vous savez.
Je faisais le fière mais mon coeur battait la chamade depuis un moment puisque je sentais le souffle de Sho près de mon cou et j’étais incapable de lui dire quoi que ce soit de mes sentiments.
Ohno ne répondit rien à la remarque de Jun et lui tourna le dos. Après un long silence, il lâcha un «laisse tomber» avant de commencer à s’en aller.
- Attend Satoshi! Je veux réellement t’aider tu sais... Mais si tu ne me dit pas les choses clairement...
- JE NE PEUX PAS! cria t-il. Tu aimes les femmes alors comment le pourrais-je!
Ca y’est c’était sorti... Je comprenais toute la frustration d’Ohno à ce moment là. Comment Jun a réagis?
- Moi? demanda t-il bêtement.
- Qui d’autre répondit-il en pleurant.
Jun se leva et enlaça Oh-chan dans le dos.
- Gomen...
Note: Je suis pas très satisfaite des paroles des chansons, mais... mah, je me dis que si elles étaient traduites en Jap, ca donnerait sans doute quelque chose de plus joli et harmonieux. Mais je n'ai pas encore un tel niveau de jap x)
Bon il y aussi d'autres choses qui me turlupinent dans ce que j'ai écrit, des choses ne me plaisent pas vraiment...Du coup j'attend vos sincère commentaires. N'hésitez pas à donner des critiques négatives aussi.
Sur ce, je pars de New York maintenant. Mon prochain post serra donc sans doute un compte rendu de mon séjour ^^
Jya~
«Bon de ce que vous m’avez dit, ces hommes on l’air sympa. Je suis sur qu’ils accepterons ça. Et puis expliquez leur votre situation, ils comprendront surement.»
Aiba parti faire une photocopie de ma carte et je vis Nino les larmes aux yeux.
«Ne t’inquiète pas, je suis sûr que tout va bien se passer. Et puis je ne te laisserais jamais d’accord?»
«Hum...» murmura t-il en posant sa tête sur mon épaule.
«Tiens prends en une autre ça te ferra du bien» lui dis-je en lui tendant une autre canette de bière.
Aiba revint et nous expliqua le trajet que nous devrions faire le lendemain après avoir fini avec les papiers. Il avait marqué qu’il serait la personne à prévenir en cas de problème.
Il nous emmena ensuite dans la chambre dans laquelle nous coucherions et nous mit un réveil pour que nous ne soyons pas en retard le lendemain matin. Puis vint le moment d’aller au lit après une bonne douche que nous n’avions pas pris depuis un moment il faut dire.
Nino soupira, je me tourne alors vers lui. Je sens qu’il est inquiet pour demain.
«Tu te souviens ce qu’à dit Ohno-san? Il nous prendrons à coup sûr alors ne t’en fais pas ok?»
«Tu as raison... Embrasse moi s’il te plait»
«Oui chef»
«Baka»
Je me redresse alors et me met à califourchon sur son ventre avant d’aller l’embrasser. Il mordille mes lèvres et j’accède à sa langue. Notre baiser se fait plus intense et je sens sa main passer sous mon T-shirt qu’il retire ensuite. Je fais de même pour le sien et embrasse chaque parcelle de son torse, il gémit et ça m’excite un peu plus.
«Oh je connais ce sourire de sadique. Je vais passer un sale quart d’heure» dit-il avec ce sourire qui fait tellement d’effet à mon coeur et le reste de mon corps.
«Je te le promet»
Je retire son caleçon qu’il avait gardé pour dormir et m’empare de son membre. Son visage à ce moment là, je l’adore et ça me donne encore plus envie de faire de lui ma chose pour cette nuit. Je dois faire peur avec ce genre de pensés mais à ce moment là mon désir est tellement grand. Je frotte mon bassin tout contre son intimité et vais à nouveau retrouver ses lèvres.
«Je vais y aller Nino» lui murmurais-je sensuellement à l’oreille
Alors qu’il se retourne je le pénètre doucement et commence les mouvements de vas et viens.
Nous nous séparons haletant après bien d’autres caresses et comme il l’a fait la veille, il vient se blottir contre mon torse.
«J’espère qu’Aiba-san ne nous a pas entendu» dis-je à Nino en connaissant sa réaction.
Et ça ne rate pas, il est rouge de honte.
«J’avais complètement oublié, tu m’excitais trop, pourquoi tu ne me l’a pas rappelé?!»
«Car j’aurais perdu ton excitation et ton désir»
«Après tout tu es vraiment sadique mais c’est ce que j’aime chez toi. Est ce que ça veut dire que je suis maso?» plaisanta-t-il
«Je ne sais pas, tu peux toujours me prouver le contraire»
«Je n’y manquerais pas»
C’est sur cette conversation que nous nous endormions, heureux comme personne.
Notre réveil sonna et ce fut plus difficile que jamais après nous être couché si tard, mais nous devions nous motiver. Je dépose un baiser sur le front de Nino et enfile un caleçon et mon jean pour me rendre à la salle de bain.
« Ah déjà levé Aiba-san?»
« Je ne voulais pas rater le départ de mes petits protégés. Bien dormi?»
« Un peu mal au dos, mais ça faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi»
«Mal au dos? C’est l’effet matelas?»
«Haha, sans doute, ça fait longtemps que je n’en ai pas eu. Il faut croire que mon corps s’est habitué à la douceur du sol» plaisantais-je.
Je pris une douche qui me fit le plus grand bien et fut rejoint dans la salle de bain par Nino peu après.
«Bonjour amour»
«Bien dormi?»
«Comme jamais»
Il se déshabilla et entra dans la cabine de douche. Je finis de me préparer et rejoignis Aiba-san à la cuisine pour prendre le petit déjeuner.
Nino arriva quelques minutes plus tard. Notre hôte avait préparé une grande quantité de nourriture en sachant que nous serions affamés.
«C’est super bon Aiba-san!»
«Je suis content. Mais appelez moi Masaki ok?»
Nous nous empiffrons et remercions énormément Aiba avant de partir pour l’agence.
«Appelez moi à ce numéro après votre entretien pour me dire comment ça s’est passé.» dit-il en tendant un papier sur lequel était inscrit son téléphone.
Nino est impatient et ça me fait sourire. Enfin nous allons pouvoir réaliser nos rêves.
Sakurai-san et Ohno-san nous reçoivent dès notre arrivée. Je leur donne les papiers et leur explique notre situation pour la question des cartes d’identité et autres papiers que nous n'avons pas.
«Je vois» dit Sakurai-san «Ohno-kun tu peux t’occuper de l’administration pour leur en faire faire»
«Hai»
«Bon tout est en ordre. Ohno-san va s’occuper de tous vos besoins administratif ainsi que les explications sur ce qui vous attend. Nous mettons des logements appartenant à l’agence à votre disposition dans Tokyo même. Vous pouvez chacun avoir le votre»
«Nous aimerions être ensemble si possible. Nous avons l’habitude de vivre tous les deux»
«Pas de problème. Ca nous arrange pour tout vous dire
Bon et bien je vous laisse avec Ohno-san. Bienvenu dans notre agence Matsumoto Jun et Ninomiya Kazunari. Une grande
carrière vous attends.»
«Merci infiniment»
«Suivez moi» Nous dit Ohno.
«On va d’abord s’occuper de l’administration, je suis désolé ça va être long et ennuyant»
«Pas de problème. Juste est ce que nous pourrions téléphoner à quelqu’un avant. Nous lui avons promis»
«Oui bien sûr. Je vais alors commencer par ça. Suivez moi.»
Il entra dans une pièce et revint avec deux téléphones portable.
"Voilà ils sont pour vous, fournis par nos partenaires. Les documents avec vos numéros respectifs sont à l’intérieur des boites. "
«C’est génial vous nous gâtez. Mais... je ne m’en suis jamais servi je ne sais pas comment ça fonctionne Ohno-san»
«Mettons de côté les formalités entre nous d’accord?»
«Alors.. Ohno-kun?»
«Oui c’est un bon départ» dit-il en nous souriant.
Il me montra comment on appelait et comment enregistrer les numéros de téléphone. Les autres fonctionnalités sont expliquées sur la notice dans la boite que nous lirons plus tard.
J’appel Aiba et lui explique tout avant de le remercier une nouvelle fois et de lui dire que je le rappellerais plus tard.
Nous passons le reste de la journée à régler les choses administratif et Ohno-kun nous explique notre nouveau job jusqu’à tard le soir et enfin nous accompagne à notre logement.
Nino se jette dans mes bras, je saisis son visage et l’embrasse.
«Je t’avais dis que tout irait bien»
«On ne pouvait pas rêver mieux»
Cette nuit là encore fut une nuit endiablé et Nino me montra que lui aussi avait son côté sadique.
Quelques jours plus tard nous enregistrions notre première chanson et avions pris des cours de danse. Et au bout de quelques mois nous faisions notre première représentation sur scène. Nous avions beaucoup de fan et notre vie était devenu plus facile et plus agréable au quotidien. Nino et moi nous aimions toujours autant et chaque jour passé avec lui était amusant, enrichissant et rempli d’amour.
Aiba-san avait trouvé une copine et nous avions découvert que Satoshi-kun, notre manager et responsable, était en réalité avec Sakurai-san.
Un jour que nous rendions visite à Masaki, je suis passé par le restaurant à qui je devais de l’argent pour le repas et ai trouvé le moyen de les remercier car sans cette course poursuite je n’aurais sans doute jamais rencontré Nino.
C’est notre passé, c’est notre histoire... c’est notre futur.
Nous regardons les groupes précédents passer, main dans la main, je commence a stresser moi aussi mais après tout c’est la routine, il faut juste faire comme nous faisions lorsque nous chantions dans la rue devant les passants.
Le groupe numéro 22 est en train de passer. Nous commençons à nous préparer dans ce qui sert de coulisse. Je sers Nino dans mes bras et nous nous rendons sur scène. Il me jette un dernier regard et je lui renvoi mon plus beau sourire.
Je commence au violon, bientôt rejoint par Nino à la guitare puis je commence à chanter.
~
*violon+guitare (Nino en joue tout le long de la chanson)*
Un soir chaud d’été
Je courais sur l’asphalte
Epuisé de tout
Meurtri par cette vie
La faim au ventre
Fuyant ces responsabilités
Faisant face seul
Pourtant ce soir là
tout changea
Car dans cette obscurité
C’est toi que je trouvais
Encore plus impuissant que moi
Tu avais ce regard froid
Mais je ne m'arrêtais pas à cela
Car tu avais quelque chose qui me réchauffait le coeur
Tu avais cet air las
Mais tu cachais tellement de douceur
Ensemble nous sommes devenus plus fort
Faisant face à notre douleur
Ensemble nous avons surmonté
Bien des pêchés
Profitant de notre chaleur
On s’est apporté tellement de réconfort
A notre passé
qui nous a séparé
Nous sommes allés au delà de notre sort
*Violon + Guitare*
Ton visage était si beau
je n’en trouvais pas les mots
Peut être que je te fuyais
Dans la peur de succomber à un amour interdit
Mais tu as su me rattraper
Tu m’as parlé, tu m’as sourit
Tu a réussi à sortir mon coeur
D’affreuses douleurs
Ces ténèbres qui me rongeaient
Tu as réussis à les changer
Aujourd’hui je vois la lumière
de nos jours heureux
Que nous passerons à deux
Dans cette belle atmosphère
Je veux croire à cette nouvelle vie
Où toi et moi serions unis
Main dans la main nous ne serions plus seul
Ensemble nous sommes devenus plus fort
Faisant face à notre douleur
Ensemble nous avons surmonté
Bien des pêchés
Profitant de notre chaleur
On s’est apporté tellement de réconfort
A notre passé
qui nous a séparé
Nous sommes allés au delà de notre sort
*Violon + Guitare*
Et maintenant je peux dire avec sincérité
ces quelques mots qui m’on fait changer
C’est notre passé, c’est notre histoire
I love you My dear~
A ce moment là j’étais tellement heureux que je ne pu m’empêcher de verser une larme de joie et je vis qu’il en était de même pour Nino. Je lui souris et nous saluons la foule qui était restée silencieuse avant de finir par nous acclamer.
«Jun, on a réussi, il nous ont applaudis» me dit Nino une fois dans notre «loge»
«J’espère que ça va marcher»
Plus le temps passait et plus Nino avait peur que personne ne vienne, il était sur le point de craquer. Je pris sa main pour le rassurer à nouveau, même si moi aussi j’ai peur, je m’accroche à cet espoir que quelqu’un viendra. Après tout, tous les groupes ne sont pas encore passés.
Ca y'est, la cinquantaine de chanteurs et groupes ont maintenant fini et personne n’est venu. Nino craque et commence à se lever les larmes au yeux.
«Nino! Attend!»
Je l’attrape par le bras et le sers dans mes bras. Un long moment je crois.
«Ano, Matsumoto-san? Ninomiya-san?»
Je lève les yeux vers la personne qui nous interpèle.
«Oui?»
«Bonsoir, Sakurai Sho et voici mon associé Ohno Satoshi»
«Bonsoir...»
«Nous faisons parti d’une agence de recrutement de nouveaux talents. Nous aimerions voir avec vous si vous accepteriez de signer un contrat pour en faire parti»
J'écarquille les yeux tellement je suis étonné, et finalement content. Nino avait lui aussi relevé la tête de mon torse en entendant cela
«Vraiment?»
«Oui, tenez» L’homme me tendit plusieurs papiers.
Je parcourus rapidement les documents et les tendis à Nino.
«Je crois que l’on va accepter»
«Bien, je vous donne rendez-vous demain matin à cette adresse avec les documents remplis» ajouta l’homme en me tendant une carte de visite cette fois-ci.
«Merci infiniment!» lançais-je en m’inclinant
« Ne vous inquiétez pas vous serez pris chez nous à coup sur» Dis le dénommé Ohno qui n’avait encore pas parlé en lançant un clin d’oeil.
«Hai! hontoni arigatou!»
Je regarde Nino qui souriait bêtement sur les documents.
«On a réussi Nino!»
« Tout ça c’est grâce à toi Jun!»
«Non, c’est aussi grâce à toi et ton talent»
«Je t’aimes»
Nous rentrons a notre ancien quartier et nous nous rendons d’abord chez Aiba-san pour lui annoncer la nouvelle et lui demander conseil pour nous rendre à l’agence le lendemain.
Il nous accueil avec son enthousiasme habituel.
«Alors comment ça s’est passé?»
«On a été repéré!»
«C’est génial ça! Mah... Je suppose que je n’ai plus qu’a trouver d’autres livreur» plaisanta-t-il «Ah j’y pense, vous voudriez rester dormir ici? Mon frère n’est pas là alors il y a une chambre de dispo, par contre vous devrez dormir dans le même lit, désolé»
«Ca n’est pas grave Aiba-san ça fait des semaines que nous dormons ensemble! C'est vraiment gentil de nous faire cette proposition»
«Ah oui c’est vrai»
«Par contre je voudrais aller récupérer des affaires à notre abri. Merci beaucoup patron!»
«D’accord je vous attend avec des bières»
«Hai!»
Nous nous rendons au vieux temple et récupérons toutes nos affaires.
«Jun? Tu crois qu’on aura un logement là-bas?»
«Ca serait super. Sinon on se débrouillera comme d’habitude»
«Tu as raison. Dis, t’en a déjà bu de la bière?»
«Non je n’en ai pas eu l’occasion, ni les moyens d’ailleurs.»
«Sou ka, moi non plus. Ca sera le première fois que nous buvons alors. Je suis content que ça soit avec toi.»
«Moi aussi»
Nous retournons chez Aiba-san qui avait sortit un pack de bière que nous buvions tout en remplissant les papiers.
«Il faut une copie de vos cartes d’identité.»
«J’en ai pas»
«Pareil... Mince...»
«Même une vieille? Vous pourrez toujours expliquer que vous n’avez pu en refaire faire et négocier pour leur donner la copie d’une nouvelle après»
Je prend mon sac et fouille dedans.
«Ca va ça?» demandais-je en lui tendant ma carte périmée que j'avais fait tout petit lorsque je vivais avec mes parents.
"Ca devrait faire l’affaire, on te reconnait sur la photo.
Nino?"
«Je... je n’en ai jamais eu...» répondit-il la mine triste.
(pourtant sont pas bien loin sur mon Lj x)
«Ano... Aiba-san? J’aurais une faveur à vous demander.»
«Quoi donc Matsumoto-kun?»
«Ce gars, Nino, est dans la même situation que moi et c’est un ami. Est ce que vous pourriez le prendre aussi? Je vous en supplie!»
«Mah... Je ne peux rien te refuser, je t’aimes déjà! Mais ne me ramène pas tous les sans abri du coin, je ne pourrais pas employer tous le monde»
«Merci infiniment!»
«Nino c’est ton vrai nom?»
«C’est un surnom, mon nom complet c’est Ninomiya Kazunari»
«Bon Matsumoto-kun, je te laisse lui montrer votre travail»
«Oui chef!»
Je fais signe à Nino de me suivre dans le "vestiaire des employé" pour lui donner la tenue adéquate. Je sens qu’on me saisit la main et me retourne étonné vers Nino.
«Merci Jun»
Mon coeur rate un battement en voyant son visage si triste.
«On va s’en sortir à deux» dis-je en posant ma main sur sa tête comme on le ferrais pour un enfant.
Comme je lui ai dit, nous faisons les livraisons du midi et allons chanter dans la rue dans l’après-midi avant de reprendre les livraisons du soir. Puis nous rentrons à notre cachette et nous couchons tout de suite, côte à côte, fatigués de notre journée.
Les jours s’enchainent et une routine s’installe. Nous apprenons chaque jour à mieux nous connaître.
Un jour que Nino revenais de sa livraison il vient vers moi en courant.
«Jun regarde!»
«Qu’est ce qu’il y a?»
«Regarde, c’est un événement où les chanteurs amateurs ont l’occasion d’exposer leur talent et peuvent avoir une chance d’être repéré par des agences» dit-il en me montrant une affiche.
«Eh?! Maji! Ca existe des trucs comme ça?»
«C’est notre chance Jun!»
«C’est quand?»
«Ah j’ai pas regardé, j’étais tellement contant quand j’ai vu ça que je suis venu te voir tout de suite»
«Eh?! C’est demain! Yabai on est pas prêt, comment on va faire?»
«Moi je pense qu’on l’est, on a qu’à chanter comme d’habitude avec notre coeur et on verra bien si ça marche. La chanson qu’on a écrite tous les deux est prête, il reste plus que quelques trucs a arranger et ça sera bon. J’ai envie d’y croire Jun. Pour une fois...»
«D’accord Nino, je ne peux rien te refuser et puis c’est vrai que c’est une chance. Faisons de notre mieux ce soir pour avoir la plus belle des chansons»
Je préviens Aiba-san de notre projet et avec sa gentillesse habituelle il nous accorde notre soirée du lendemain. Nino est très enthousiaste et je veux faire de mon mieux pour que nous puissions y arriver.
Ensemble nous apportons les dernières modification à notre chanson et commençons à répéter. Je lui fait une surprise en prenant un vieux violon que j’ai réussi a avoir pour trois fois rien grâce à nos économies. A vrai dire il était cassé, le vendeur pensait qu’il était fichu, mais j’ai appris quelques trucs de luthier avec mon défunt grand-père.
Nos deux instruments et nos deux voix se combinent à merveille et je suis vraiment ému, mon coeur bat vite. Ce soir j’aimerais tellement pouvoir dire à Nino ce que je ressens pour lui, mais ça foutrait tout en l’air parce qu’après ça il me détesterait surement... J’ai enfin compris que je suis tombé amoureux de lui, mais je souffre chaque jour de ne pouvoir lui dire.
Sans que je m’en aperçoive, alors que nous faisions une pause, une larme glisse le long de ma joue, puis deux, puis trois, je ne m’arrête plus de pleurer, je ne comprend pas ce qu’il m’arrive ce soir. Est-ce sous l’émotion de notre chanson?
Nino qui était parti boire est surpris en me voyant comme ça. J’ai honte, je ne voulais pas lui montrer mon côté faible.
«Jun qu’est ce qu’il y a? Jun je t’en pris parle moi!»
«Gomen Nino, Gomen. Je suis faible»
«Je t’interdis de dire ça Jun! Regarde moi! Dis moi!»
«Non je ne peux pas. Tu me détesterais...»
«L’autre fois c’est moi qui t’ai dis ça, et pourtant tu as été compréhensif avec moi, alors dis moi»
«Non, ce n’est pas le moment, je ne veux pas tout gâcher...»
A peine avais-je dis ça que des lèvres s’abattaient sur les miennes.
«Jun, je t’aimes alors dis moi... s’il te plait»
«Tu... tu m’aimes?»
«Oui... désolé...»
«Vraiment... Nino si... si j’avais su...»
«Alors tu ne m’aimes pas...» demandait-il en tremblant
«Nino... ce que je n’osais pas te dire... C’est que je suis éperdument amoureux de toi. Depuis le jour où je t’ai rencontré ce soir là et que tu étais malade. Je... je crois que c’est une sorte de coup de foudre»
Il m’embrassa une nouvelle fois et je pu sentir qu’il souriait en même temps. Alors il m’aimait aussi?
Après un long baiser, nous nous séparons haletant. Je lui propose de répéter une dernière fois la chanson et d’aller se coucher pour être en forme le lendemain.
Ce soir là, Nino se blottit contre mon torse et je l’entourais de mes bras pour le serrer un peu plus contre moi et savourer ce précieux moment.
Les livraisons du midi sont finies. Nous nous rendons sur le lieu de l'événement. Il y a beaucoup de monde, mais on arrive à trouver le stand d’inscription pour avoir un moment sur la scène. Nous avons le numéro 23, l’attente va être longue. On nous demande une certaine somme. Heureusement Nino et moi avions prévu le coup et avons pris toutes les économies que nous avions mis de côté. Ouf, juste le compte.
Je vois que Nino est stressé, il fait de son mieux pour le cacher mais je le connais trop bien maintenant. Je saisis alors sa main et le rassure comme je peux avec les mots.
«Je suis sur qu’on va y arriver. Je t’aimes Nino»
«Tu joues du violon pour moi? Tes mélodies m’apaisent.»
Je m’exécute alors et lui joue un air que j’ai composé exprès pour lui.
Ses yeux brillent car ses larmes sont proches, je suis content d’arriver à le toucher comme ça. Des gens me regardent, j’ai un peu peur mais ils semblent apprécier la mélodie.
«J’ai envie de t’embrasser Jun»
Sur ces mots je m’arrête de jouer immédiatement, d'abord surpris par tant de franchise et ensuite parce que ça me rend heureux qu'il dise ça, sans gêne.
«Moi aussi Nino, mais il y a trop de gens autour de nous. Si on veux avoir une chance ne leur donnons pas déjà ce genre d’impression. C’est pas très bien vu dans le milieu de la musique ici.»
«Ca me fait un peu peur»
«Ne t’inquiète pas, si par chance nous sommes pris, rien ne s’arrêtera entre nous. Il faudra juste ne rien laisser paraitre en public. Et je t’avoue que je trouve ça intéressant, ca représente un challenge. Et ça m’excite» dis-je avec un regard très sensuel à Nino.
«Ah~ Arrête avec ce regard, c’est toi qui m’excite» répondit-il en rigolant.
*Les concurrents sont priés de se présenter au pointage afin que nous puissions optimiser l’organisation de cet événement. Si vous n’êtes pas là dans une demi heure vous serez rayé de la liste. Merci.*
Nino se lève en trombe et me tire par le bras.
«Attends! Nos instrument! Baka! Si on ne les a pas on est dans la mouise»
«Ah oui tu as raison, quel crétin, quand elle a dit une demi heure j’ai eu tellement peur que nous soyons rayé»
«Ne t’inquiète pas ça ne passe pas aussi vite que ça une demi heure» dis-je en me moquant.
Il me retourna son beau sourire et une fois tout le matériel récupéré nous nous dirigeons vers le lieu de pointage. Aucun problème à ce niveau là.
Nous retournons sous la tente qui nous sert de loge et j’observe les gens passer.
«Ne Nino. Tokyo est vraiment très grande n’est ce pas.»
«Oui, j’avais de l'appréhension en quittant notre vieux quartier habituel. Je suis toujours resté dans ce genre d’endroit»
«Moi aussi. Heureusement Aiba-san nous a tout bien expliqué pour venir ici. Mais voir tous ces buildings, ça faisait longtemps que je n’en avais pas vu d’aussi prêt»
«Tu cois qu’on pourra y vivre un jour?»
«Je l’espère du fond du coeur»
«Faisons de notre mieux ce soir»
Voilà la partie 2 ^^
«Qu’est ce qu’il fait encore là» grogne la silhouette que j'aperçois à travers mes yeux mi-clos. Je sens qu’on me couvre et peu de temps après j’entend quelque chose ressemblant à la mélodie d’un instrument. Une guitare je crois. A cet instant, j’arrive à prendre un peu conscience des choses et me relève.
C’est l’homme de la nuit dernière qui est installé contre le mur à la sortie du petit temple dans lequel j’ai établi mon abri.
«Bonsoir» dis-je encore un peu endormi.
«Pourquoi êtes vous encore là? Vous ne vous êtes pas décidé à rentrer chez vous»
«Encore ça. Je vous ai dis ce matin que je ne pouvais pas»
«Et pourquoi ça?»
«Car je n’ai pas de chez-moi. Je suis dans la même situation que vous»
«Ah...»
«Vous avez faim?»
«Non merci»
«Pourtant à l’instant votre ventre vient de répondre le contraire»
«Laissez-moi»
Je rentre à l’intérieur et vais trouver quelque chose que j’ai laissé dans le but de me faire des réserves, je lui tend après être retourné auprès de lui.
«Qu’est ce que vous n’avez pas compris dans la phrase «laissez moi»?»
«Vous avez faim alors mettez votre orgueil mal placé de côté et acceptez. On est dans la même situation alors autant s’entre aider»
Je remarque alors que ses yeux sont brillants comme s’il allait pleurer. J’ai un pincement au coeur, je ne sais pas ce qu’il a vécu de son côté, mais je me doute que ça ne doit pas être facile tout les jours pour lui non plus.
«Jun. Enchanté»
Il regarde alors ma main tendu vers lui avec étonnement avant de soupirer.
«Nino... Merci...»
Je m’assied en face de lui sur l’autre pan du mur et le regarde manger.
«Comment ça se fait que vous viviez dans la rue? Vous avez l’air jeune»
«Il en va de même pour vous. J’ai 21 ans»
«Comme moi»
«On oubli les formalités?»
«Ok»
«J’ai perdu mes parents dans l’incendie d’une auberge lorsque j’avais 15 ans. J’ai ensuite était recueilli chez des gens mais ils me battaient, alors je me suis enfui peu avant mes 20 ans»
Il me regarde avec de grands yeux et je le regarde à mon tour interrogateur.
«C’était quelle auberge?»
«Je ne me rappel pas du nom mais elle était dans la région du Kansai à Kobe»
«...»
«Pourquoi?»
«C’est pareil pour les miens, l’incendie d’une auberge à Kobe m’avait-on dit. Mais je n’étais pas un enfant reconnu puisqu’ils n’étaient pas mariés. Je n’ai donc pas eu de famille d’accueil»
«Eh?! Maji? Si jeune?»
«Disons que je me suis débrouillé pour me faire héberger par ci par là mais jamais très longtemps»
Nous avons continué à discuter de notre passé comme ça une bonne partie de la nuit avant de nous endormir mort de fatigue. Nous avons beaucoup de points commun lui et moi.
Je me réveil en sentant la chaleur du soleil sur mon visage. Il ne faut pas que je sois en retard à mon job. Nino est toujours en face de moi, je me demande si je dois le réveiller ou le laisser dormir encore. Il est tellement mignon comme ça...
Encore ce genre de pensées?! Mais y’a un truc qui tourne pas rond chez toi Jun bon sang!
Finalement je décide de le couvrir avec sa veste et de partir en ville à la recherche de nourriture pour pouvoir être en forme au moment de faire les livraisons. Et c’est donc toujours en manque d’argent que je me pose à un endroit pour chanter.
Quelques minutes plus tard, quelqu’un vient s’assoir à côté de moi avec une guitare.
«Nino?»
«Salut. Je t’accompagne? J’aime bien ta voix. Elle n’est pas exceptionnelle mais il y a quelque chose d’apaisant et qui réchauffe le coeur»
«Ah... merci»
Il me retourne un sourire qui est... à tomber. Mon coeur s’emballe à nouveau. Pourquoi j’ai ce genre de réaction alors que c’est un homme...
Peut importe, je me reprend rapidement et recommence à chanter, lui, il gratte sa guitare dans une belle mélodie et m’accompagne ensuite au chant. Il a une assez belle voix lui aussi.
Nous arrivons à récolter pas mal d’argent, enfin par rapport à ce que je pouvais gagner d’habitude en chantant seul et nous allons petit déjeuner ensemble.
«Tu as une jolie voix toi aussi»
«J’ai vu ce que tu as écris sur tes feuilles hier soir. C’est joli. Je pense qu’en modifiant certaines choses ça pourrait être super»
«Vraiment?»
«Oui»
«Merci. Au fait je me demandais, comment est ce que tu occupes tes journées?»
«La journée je me trouve un endroit et joue de la guitare tout en chantant et le soir je...»
Il s’interrompit.
«Tu?»
«Je ne peux pas le dire... Je te dégouterais»
«Nan ne t’inquiète pas... Si c’est ce à quoi je pense, j’ai du passer pas ce genre de choses moi aussi... Je n’en suis pas fière mais c’est comme ça...»
«Avec des hommes?»
«C’est arrivé une fois, mais en général ce sont plus des femmes... d’âge mûr...»
«Ca n’est pas tous les soirs je te rassure. Mais hier soir...»
Une larme commençait à perler au coin de son oeil. Après tout c’est sûr qu’il est fragile avec tout ce qu’il a vécu.
«Ecoute Nino, hier j’ai trouvé un petit job à mi temps. Ca n’est pas très bien payé mais c’est toujours ça. Je vais essayer de demander à mon patron s’il peut te prendre, il est vraiment sympa. En jouant ensemble le matin tôt et l’après midi et en faisant les livraisons du midi et du soir je suis sur qu’on peu arriver à s’en sortir ok?»
«Tu penses vraiment que c’est possible? Je n’ai jamais travaillé et je ne pense pas qu’on veuille de moi»
«Mais si allé, fait moi confiance»
Je regarde l’heure et vois qu’il est tant d’y aller. Je saisi Nino par le bras, récupère sa guitare et l’emmène au restaurant.
Nouvelle Os posté sur ANF
Du coup je vais pas recommencer de speech inutile
Alors dôzô
Gauche, droite, non pas possible, coup d’oeil derrière, toujours là. Ils vont pas me lâcher, je commence à en avoir marre de courir, le souffle va finir par me manquer. Chikishô~ Désolé d’être parti sans payer mais j’avais trop la dalle les gars.
Eh? C’était quoi ça? Je fais légèrement marche arrière et m’engage dans une petite ruelle sombre au bout de laquelle j’ai repéré un endroit où me réfugier. Ca ressemble à un vieux temple abandonné. C’est assez lugubre et les planches craquent sous mes pieds, j’ai l’impression qu’elle peuvent rompre à n’importe quel moment.
*bam*
Ite~ Nani kore? J’ai trébuché sur quelque chose. Hein? Un homme? Mais qu’est ce qu’il fait là?
«Ano...» Pas de réponse. Je saisi son épaule pour voir son visage. Il est mince... et il est beau... Son visage... il a un visage angélique mais il a l’air si fragile.
Mais qu’est ce que je fou à le contempler comme ça? Il est vivant au moins? J’approche mon oreille de son visage pour percevoir sa respiration. Ouf, il a juste l’air d’être endormi. Mais pourquoi dans un endroit pareil? Il est comme moi?
Ah? Il a la chair de poule. Je prend le premier bout de tissu assez grand qui me tombe sous la main et le couvre avant d’aller voir si je suis toujours poursuivit.
Et merde il sont toujours dans les environs. Je retourne à l’intérieur et vois le garçon qui gémit dans son sommeil. Il doit faire un mauvais rêve. Il est mignon. Mais à quoi je pense moi sérieux? T’es un mec bordel, ressaisi toi.
Bon j’ai qu’à dormir là moi aussi, ils devraient pas me trouver ici. Je m’assied contre un pilier dont je ne suis pas vraiment sur de l’état, m’enfin au point ou j’en suis. Je contemple un peu plus le décor et trouve ce lieu vraiment bizarre pour passer la nuit, ça fout les jetons quand même.
Mon regard s’égard une nouvelle fois sur l’homme à côté de moi. Mais cette fois il grimace, toujours endormi et il transpire. Je touche son front et... mon dieu il est brulant. Une pharmacie vite! Mais je suis con j’ai pas d’argent... On va faire avec les moyens du bord. Je regarde tout autour de moi, j’analyse, j’écoute. C’est quoi ce clapoti? De l’eau? Une fontaine? Je sors une nouvelle fois dehors et aperçoit une petite source d’eau. Lucky~
Je retire mon foulard et le mouille un peu avant d’aller retrouver le malade. Je lui tamponne le front, il a l’air de souffrir mais il ne se réveil toujours pas et ne semble pas m’entendre lorsque je tente de lui parler.
Quelle nuit agitée~ Si seulement je pouvais lui acheter des médicament... Je suis vraiment naze, j’ai raté ma vie, un véritable bon à rien. Rah mais c’est pas le moment de t’apitoyer sur ton sort mon gars.
Mais pourquoi je m’en fais tant pour cet inconnu...
Les heures passent et il ne semble toujours pas se calmer, la fièvre ne baisse pas malgré toute l’eau fraiche que je lui apporte.
Bon réfléchi, tu es en ville, il y a des gens... même si tu n’as pas d’argent quelqu’un pourra bien t’aider quand même... Mais je ne peux pas le transporter. Même s’il est vraiment maigre... après tout je lui suis un peu aussi et la force commence à me manquer.
Les hommes du restau ne me cherchent plus il semblerait.
Je m’aventure dans la petite ruelle tout en restant vigilant. Gauche, droite, personne.
J’aperçoit une femme âgée qui passe dans la rue principale et décide de l’aborder.
«Ano... excusez moi madame... Est ce que vous auriez des comprimés pour la fièvre, mon ami souffre mais je n’ai pas d’argent pour en acheter» dis-je complètement gêné.
«Mais oui mon garçon» elle fouille un moment dans son sac «Tenez»
«Merci beaucoup madame.»
Les gens sont vraiment gentils... Je refais marche arrière et vais retrouver l’homme au vieux temple. Je trouve quelque chose qui puisse servir de verre et lui donne le comprimé.
Il murmure un merci, inconsciemment je crois.
Mort de fatigue, je m’endors finalement à côté de lui.
Ah… Il fait jour… Eh? Si proche!? Par réflexe je recule vivement ma tête. Pourquoi mon coeur s’est emballé comme ça? Et je suis où déjà? Ah oui c’est vrai ; le restau, la course poursuite, le vieux temple, ce garçon et... ah oui il était malade.
Je m’approche et touche son front. Ouf la fièvre a baissé.
«Oi, réveil toi...» dis je en le secouant doucement.
Ses yeux commencent à bouger, il les ouvrent tout doucement.
«Ano... qui êtes vous?» dit-il en reculant légèrement, sans doute surpris de me voir ici.
«Je... je suis venu me réfugier ici car j’étais poursuivi pour certaines raisons...»
Il est vraiment beau... Je ne pouvais pas vraiment voir hier dans le noir et je le voyais déjà beau, mais là avec la lumière du jour qui perse par les entrée du temple je peux mieux le distinguer. Il est plus petit que moi. Ses cheveux sont d’un noir ébène, un peu en bataille et ses traits de visages lui donnent un air jeune, ses yeux son perçant mais tellement envoutant.
«Pourquoi me regardez vous ainsi?»
«Ah excusez-moi, je suis impoli» dis-je gêné, je dois être tout rouge, je sais pas ce que j’ai. Je suis peut-être malade moi aussi. Je me touche le front machinalement. Non pas de fièvre.
«En fait, euh.. vous aviez de la fièvre cette nuit alors je me demandais si ça allait mieux. Je vous ai donné un comprimé, je ne sais pas si j’aurais dû...»
«Ah... merci. Oui je vais bien» En disant cela il se leva et commença à se diriger vers la sortie.
«Attendez!»
«Hum?»
«Je peux vous demander pourquoi vous dormiez dans un lieu pareil?»
«Je n’ai pas de logement. Et vous vous devriez rentrer chez vous au lieu de dormir ici»
«Je ne peux pas»
Il haussa les épaules et continua sa route.
Hein? Il me laisse là alors que je me suis occupé de lui? Je suis con, à quoi je m’attendais aussi. Alors il est comme moi... pensais-je en me rallongeant sur le sol poussiéreux.
Qu’est ce que je vais faire...
Le bruit de mon ventre me rappela que ce n’est pas en restant allongé ici que j’allais faire avancer les choses. Je me lève d’un bond et sors de mon abri de fortune, le soleil radieux m’éblouit. Je sens qu’aujourd’hui va être une belle journée. Je déambule dans les rues à la recherche d’un possible gagne pain, voir par chance, un emploi à mi temps. Je ne peux pas demander plus puisque je n’ai aucune qualification.
Après une matinée non concluante, je m’assied sur le rebord d’une fontaine et me met à chantonner. Des fois ça rapporte quelques pièces et ça me permet d’acheter un truc à grignoter. Parce que là j’ai vraiment faim.
Une vieille dame me donne une pièce de 500 yen. Je la remercie et file dans le combini le plus proche pour m’acheter de quoi subsister. Si seulement j’avais un instrument avec moi je pourrais gagner plus...
Je me réinstalle là où j’étais juste avant et mange le peu de nourriture que j’ai pu avoir. Me revoilà lancé dans ma quête d’emploi. Au bout de quelques heures je trouve une petite annonce dans un restaurant de ramen en tant que livreur. C’est pas très bien payé mais je ne peux pas me permettre de chipoter là-dessus. Le gérant me prend à l’essai et je commence tout de suite. Me voilà occupé pour une bonne partie de la soirée.
C’était assez éprouvant avec l’estomac presque vide mais mon patron a dit que j’avais fait du bon boulot et a décidé de me garder. Me voilà disposé à pouvoir manger un peu plus fréquemment sans avoir à m’enfuir de restaurant.
Après avoir acheté mon «repas» du soir, je décide de retourner au vieux temple qui, malgré son état, reste un bon abri. Et je crois que j’espère y retrouver l’homme de la veille.
Mais il n’y a personne lorsque j’arrive. Dommage... Je mange et ensuite me met a griffonner ce que me dicte mon inspiration sur des papiers que l’on a bien voulu me donner au restaurant avant de m’assoupir sur le vieux plancher.
Quelques heures plus tard, bien que je sois à moitié endormi, j’entend des grincements. Quelqu’un s’approche de moi.
Un combat de sadique
Dec. 19th, 2012 10:59 pmVoilà un OS que j'ai écrit dans la journée, ça donne de l'inspiration d'être super fatiguée et d'avoir la tête dans le dream la matin dans le bus. Enfin bref, je sais pas si vous aimerez, mais pour moi c'était assez sympa de l'écrire.
Pour les explications de mise en page:
En italique: narration externe
En lettre normal point de vue des personnages principaux. C'est écrit lorsqu'il y a changement.
Bon je crois que je n'ai rien d'autre à ajouter, comme d'habitude j'accepte toutes vos impressions et commentaires en tout genre. N'hésitez pas à me dire si quelque chose ne vas pas.
Bonne lecture :)
-Je vous ai dit que je n’irais pas vous allez me lâcher à la fin!? Et puis vous êtes qui?
-Votre manager mademoiselle... Vous vous rendez compte dans quelle situation ça nous met?!
-Je m’en moque! dit-elle en claquant la porte au nez de l’homme.
Son portable aux mains en train de parcourir le net, elle s’assied sur son fauteuil habituel un moment avant de se préparer pour la réunion dans une heure.
*********************
Je suis une idole, j’ai été embauché par une agence, d’après eux j’ai beaucoup de talent, c’est pour ça qu’ils voulaient absolument me prendre. J’ai accepté mais j’ai joué sur ça pour leur imposer mes propre conditions. Je suis une femme libre et en aucun cas, je ne laisserais quelqu’un commander ma vie. Il en est passé des managers, le dernier à encore démissionné, les pauvres ne me supportent pas. Même si j’essai de faire un effort pour eux, je n’y arrive pas, je ne me souviens même pas de leur visage. Peut-être suis-je malade ou peut-être encore pire, je suis folle?
Mon appartement est encore bien vide ce matin, je pars pour le travail, je crois que j’ai une séance photo, aucune idée je n’ai pas de manager pour l’instant. On me le confirme à l’agence alors c’est parti.
A mon retour je vais m’assoir au même endroit que d’habitude, dans la pièce spécialement pour moi. Quelqu’un frappe à la porte. Je lui dis d’entrer sans lever les yeux de mon téléphone.
-Bonjour mademoiselle, je suis votre nouveau manager.
-Oh, je me demande le combientième tu es. dis-je captivée par les news du net.
-Moi je ne perdrais pas. dit-il sûr de lui
-Tu n’es pas le premier à le dire non plus.
-Vous avez une émission à tourner cette après-midi.
-Je vais y réfléchir.
Une photo de la personne citée s’interpose soudain entre mes yeux et mon téléphone.
Bravo il a réussi à me faire lever les yeux, et après... Plutôt pas mal ce nouveau.
-C’est quoi votre nom? Je demande, alors que j’aurais sans doute oublié dans les heures qui suivent.
-Jun Matsumoto.
-D’accord Jun, j’ai pris ma décision j’irais à cette émission, pour la seule et unique raison qu’il y a Ikuta-san. Maintenant que vous avez votre réponse vous pouvez partir car vous commencez sérieusement à me gonfler.
*********************
(POV. Jun)
Elle m’appelle directement par mon prénom? Elle a vraiment un caractère à chier comme on me l’avait dit, mais j’ai déjà l’un de ses points faible. Quelque chose me dit qu’elle n’est pas aussi horrible que ça elle cache quelque chose derrière son air de garce.
Je n’abandonnerais pas, même si elle est insupportable, moi aussi je suis sadique Kitoe Chisa-chan. A nous deux maintenant.
*******************
Rituel quotidien, mon fauteuil favoris, portable entre les mains. Je m’assoit mais ce n’est pas la texture du fauteuil que je sens sous mon derrière.
-Jun? Qu’est ce que tu fou là bon sang, j’ai horreur que quelqu’un d’autre s’assied là!
-Oh pardon, c’est réservé à votre royal derrière? me dit-il avec des yeux narquois
-Attend? Je me suis souvenu de ton prénom? Et ton visage aussi! Pourquoi?
-C’est ce qui arrive au personnes normales...
-Non! Je veux dire d’habitude je suis incapable de retenir les noms et visages, même en faisant tous les efforts du monde. Alors pourquoi?
-Comment vous faites pour les émissions?
-On me rappel les noms des gens juste avant... j’arrive à m’en souvenir le temps de l’émission mais après c’est fini...
-Vous ne pouviez oublier ma magnificence c’est tout... se moqua t-il
-Bon dégage de là t’ai-je dis.
Il se lève et s’assoit sur l'accoudoir.
-Tu te fou de moi?
-Pas le moins du monde.
Je lui jette mon poing dans les côtes, ce qui le fait se lever. Je me met en travers, de sorte à ce que ma tête soit posée sur un des accoudoirs et mes jambes sur l’autre.
-Quelle gamine capricieuse..
-Tu perturbe mes habitudes j’ai horreur de ça. Laisse moi maintenant.
-Non.
-C’était pas une question.
-Ca vous arrive d’avoir des relations normales avec les autres?
-Je t’en pose des questions?
-A l’instant.
Bon très bien, il a réussi à m’énerver de bon matin. Je me lève en jetant mon téléphone sur le fauteuil, m’approche de lui.
-Tu te prend pour qui mon gars?
Il avance vers moi jusqu’à me bloquer contre le mur et approche son visage du mien.
-J’ai réussi.
-A faire quoi? A me faire lever de mon fauteuil? Bravo, mais tu n’en a pas fini avec moi.
Je lui lance mon plus beau regard sournois, et pose brièvement mes lèvres sur les siennes. Surpris il se recule. Moi je retourne sur mon fauteuil.
-C’était quoi ça?
-Mon coeur commençait à battre un petit peu trop rapidement il fallait que je le calme. plaisantais-je. Tu n’as rien réussi du tout mon gars.
******************
(POV Jun)
Cela devient intéressant, j’avoue que je ne m’attendais pas à ça, mais c’est à prendre à mon avantage.
Encore une fois elle refuse une activité de son planning. J’insiste juste un petit peu au début mais pas trop, je trouve aussi que c’est sans intérêt.
Le lendemain elle est encore pire mais je m’amuse bien à la faire râler et je réussi à lui faire accepter une émission.
Elle est en train de perdre petit à petit face à moi.
********************
Il devient intéressant le nouveau, il arrive à me faire chier au plus haut point mais je l’aime bien, enfin un qui est persistant. Mais je me demande toujours pourquoi son nom à lui m’est resté.
Je suis encore seule chez moi ce soir... Je le mérite après tout c’est ça? De toute façon à quoi bon espérer à nouveau? Je ne peux plus faire confiance à personne, c’est comme ça, je vais finir seule, c’est ce que je mérite. Mes larmes coulaient sans que je m’en rende compte, comme tout les soirs lorsque j’y repense...
J’entend frapper à ma porte.
-C’est ouvert! dis-je en me levant pour voir après avoir essuyé mes larmes rapidement.
-Chiiisaa-chaan~ dit mon manager ivre en ouvrant la porte. Il ne tient plus debout et je le rattrape lorsqu’il tombe.
-Qu’est ce que tu fous là bon sang?
-Peux pas rentrer..
-Hein?
Je le fais s’assoir sur la canapé et lui apporte un verre d’eau.
-Explique toi clairement je comprend rien.
-Je me suis embrouillé avec mon coloc’ et j’ai pas ma clé pour rentrer.
-Tu vas vraiment me faire chier jusqu’au bout sérieux.
-Pourquoi tu pleurais?
-Je ne pleurais pas.
-C’est pas la peine de me mentir, t’as les yeux rouge.
*soupir*
-Ca ne te regarde pas.
-La raison pour laquelle tu pleurais, c’est ça qui te rend aussi chiante c’est ça?
****************************
Elle le poussa sur le canapé pour qu’il s’allonge, se rendit dans sa chambre et lui balança une couverture dessus avant d’aller se coucher.
Ses larmes coulaient à nouveau, Jun n’avait sans doute pas tord mais elle refusait de l’admettre, c’est sa carapace, personne n’as pu la briser jusqu’à présent.
Elle n’avait toujours pas trouvé le sommeil, cette pénombre l’apaisait d’une certaine manière mais elle était toujours seule dans ce grand lit froid.
Cependant, quelques minutes plus tard, quelqu’un vint s’allonger dans le lit à côté d’elle.
**************************
-Jun? Qu’est ce que tu fous là?
-Tu pleure encore?
J'essuie rapidement mes larmes.
-Tu m’énerve va t-en, t’as rien à faire ici.
Il ne m’écoute pas et viens m’enlacer, me relançant des mes larmes.
-Va t-en je t’ai dis, pourquoi tu fais ça. dis-je en sanglotant.
-Parles-moi. Si tu te sens seul, je suis là, alors si tu veux parler, vas-y, je t’écoute. Arrête de te renfermer. Pourquoi crois tu que je suis encore avec toi tous les jours, une fille aussi chiante que toi, n’importe qui serait déjà parti.
-...
Voyant que je ne répond rien il ressert son étreinte. Qu’est ce que je dois comprendre, je suis complètement perdue. C’est vrai pourquoi il est encore là alors que je suis la plus chiante qui soit, il a déjà tenu un mois...
Je me retourne lui présentant mon dos et commence à trouver le sommeil doucement.
**********************
Le lendemain, la jeune femme se réveil seule dans son lit
Forcément il est parti, c’est pas étonnant...
Elle se dirige vers le salon, son déjeuner est tout prêt sur la table. Surprise elle se rend dans la cuisine et y trouve son manager.
-Bien dormi mademoiselle?
-Non il y avait une personne accrochée à moi.
-Oh je vois, c’est pour ça que vous avez serriez les mains de cette personne contre votre poitrine.
-Eh?
Jun lui lança un sourire malicieux et lui fit un bisous sur la joue ce qui la fit rougir.
Ils s'installèrent au salon pour déjeuner. Candy demanda le programme de la journée, Jun failli avaler de travers.
-C’est toi qui demande ça Hime-sama?
-Oh ça va t’es pas obliger de prendre note tout le temps comme ça. Je suis différente chez moi.
-Ah bon? Je ne l’ai pas remarqué pourtant. taquina Jun
Elle lui jeta un coup de pied dans la jambe et se leva.
-Si tu veux pas me répondre je vais regarder moi même.
Jun lui annonça tout le programme avant qu’elle ne le fasse.
-Ca à l’air bien chiant tout ça. J’irais qu’aux répètes.
-Très bien.
-Hein si facile?
-A une condition, je veux que tu me parles, ton manager adoré aimerait savoir pourquoi sa princesse est triste.
*soupir*
-Tu persistes hein...
-Je te l’ai dit que je n’abandonnerais jamais.
-Et moi je t’ai dis que tu ne me pousseras à rien si je n’en ai pas envie. répondit-elle en s'asseyant sur la canapé, son téléphone à la main. Et puis c’est quoi ces princesses la depuis tout à l’heure?
-Hime Chisaa-chaan~ dit Jun de façon sensuel à l’oreille de cette dernière en passant ces bras autour de son cou.
Elle s’efforce de ne pas s’énerver, rester calme, mais ce n’est pas l’envie qui lui manque de lui foutre une claque.
Jun est soudain surpris en voyant l’écran du téléphone de Chisa.
-C’est qui? demande t-il perplexe en parlant de la photo d’un homme.
-Mon ex.
-Tu l’aimes encore?
-Non, je le hais.
-Alors pourquoi tu regardes tout ça sur lui.
-Je veux le faire souffrir.
-Tu es belle et bien une fille sadique hime-chan. Tu m’explique pourquoi tant de haine?
-Lis ce qu’il y a marqué dessus. dit -elle en lui tendant son téléphone. Je vais me préparer.
*********************
(POV Jun)
«A débuté en temps que manager de Kitoe Chisa - aurait eu une relation avec elle - a eu de multiple conquêtes féminines - a fait du chantage aux femmes avec lesquelles il est sorti qui possèdent toutes de bon salaires - est maintenant haut placé dans une société de mannequins. Les rumeurs disent qu’il aurait abusé de certaines de ses filles, etc, etc..»
Elle est sortie avec un type pareil?! Une vraie raclure...
Il a du l’amadouer avec des belles paroles, maintenant elle ne fait plus confiance à personne, je comprend mieux.
Agences de mannequins hein...
Je crois qu’on a eu une proposition pour une émission sur ça. Je vais faire mon enquête sur cette agence et dénoncer ce type à la TV. Il va falloir être vigilant, j’ai un mois avant l’émission en question.
Quant à elle, il va vraiment falloir qu’elle apprenne à me faire confiance, j’ai son coeur à gagner après tout.
********************
Toutes les semaines, Jun se rendait plusieurs jours à l’agence pour enquêter, il avait interrogé plusieurs filles, au début bien sûr elles ne parlaient pas, trop inquiètes pour leur avenir, mais au bout de quelques tentatives, il réussi à les convaincre de lui faire confiance. Il put récolter plusieurs témoins. Maintenant il usa des relations de Chisa pour rencontrer les femmes avec qui il avait eu des aventures pour qu’elles témoignent à leur tour.
-Bon maintenant il faut aussi des preuves.
Certaines des femmes dont il avait extorqué de l’argent ont pu retrouver des relevés de compte et des messages dans lesquels il les faisait chanter.
Maintenant qu’il avait réuni tout ça il ne lui restait plus que quelques jours pour en parler à Chisa et lui exposer sa stratégie.
Il frappe à la porte de la jeune femme.
-Qui est-ce?
-Ton manager préféré Hime-chan.
-Entre
-Il faut que je te parle sérieusement.
-Quoi, tu veux démissionner?
-Nan je suis trop attaché à ma chieuse adorée~
-Je t’écoute... dit-elle en soupirant.
-J’ai un plan pour faire couler ton enfoiré d’ex.
-De quoi tu te mêle.
-Oh ça ne t’intéresse pas alors. Dommage c’était quasi infaillible. dit-il en se relevant du canapé dans lequel il était assis.
-Dis toujours.
Il se rassied, un sourire satisfait au visage. Il lui explique alors tout ce qu’il a fait durant un mois et sa stratégie.
-On peut ajouter à cela tes preuves si tu en as. Mon coloc’ travail dans la police, je lui ai déjà parlé de tout ça, il m’a dit qu’il me manquait plus que toi pour que ça soit bon.
-Tu t’es réconcilié avec lui?
-Oui, c’était un problème avec son homme...
-Ah il est...
-Oui. Tu as de quoi prouver ce qu’il t’as fait alors?
-Oui j’ai conservé tout ces messages.
-Bon très bien, Nino ne devrait pas tarder.
-Nino?
-Mon coloc’, je lui ai dit de passer.
En effet, Ninomiya Kazunari sonna à la porte une demi heure plus tard. Les trois jeunes gens rassemblèrent tout le nécessaire pour que le plan soit un succès.
Quelques jours plus tard, le jour de l’émission, tout se déroule comme prévu, Candy est chargée de faire le reportage sur l’agence, elle s’y rend et interroge les filles, au début sur leur métier mais ensuite elle leur demande à toutes de témoigner sur leur directeur. Tout le monde est choqué sur le plateau, mais le plan est en marche, Jun a usé de plusieurs de ses relations dans le monde de la télévision pour faire en sorte que toutes les preuves et témoignages soient diffusés. Tout marche à merveille, l’homme est arrêté pris en flagrant délit en train d’abuser d’une des mannequins.
Plusieurs jours après la télévision annonce que l’homme va faire plusieurs années de prison pour extorsion d’argent, abus de mineures, violes, etc
Chisa pleure de joie devant sa télé lorsqu’on frappe à sa porte.
-Entre Jun!
-On a réussit Chisa-chan! dit-il avec un grand sourire.
-Ca faisait longtemps que tu ne m’avais pas appelé comme ça.
Jun la serra dans ces bras.
-Tu vas mieux maintenant?
-Oui, merci Jun.
-Je peux te dire quelque chose?
-Quoi donc?
-Je peux avoir de l’argent.
La jeune femme se recula
-Je plaisante, jamais je ne te demanderais ça, mon salaire est bien suffisant. dit-il tendrement.
-C’était pas drôle du tout.
Il prit la jeune femme par les épaules et approcha lentement son visage pour poser ses lèvres sur les siennes.
-Je t’aimes Chisa
-Merci. répondit-elle tout bas en rougissant.
Peut-être qu’elle pouvait lui faire confiance à lui, après tout ce qu’il a fait pour elle.
-Tu en es sûr, tu ne me trahira pas?
-Jamais. Je suis fou de toi, depuis l’instant où tu m’a embrassé à mes débuts.
Elle releva la tête et l’embrassa d’abord timidement, puis de plus en plus passionnément. Jun l’attrapa et la transporta jusqu’à la chambre, tout en retirant leur vêtements, chacun des deux êtres brulaient de passion. Leur désir l’un pour l’autre avait grandi chaque jour depuis ce jour où ils avaient échangé un bref baiser, car même si Chisa ne voulait pas se l’avouer, dès l’instant où elle a pu se souvenir du visage et du nom de Jun elle su qu’il y avait quelque chose qu’elle confirma en l’embrassant.
Cette nuit là ils s’unirent et ce fut le début d’une nouvelle vie pour l’idole, follement amoureuse de son manager. Il n’était pas rare que, fou de désir, ils s’abandonnent l’un à l’autre dans la pièce où tout avait commencé.
On fini toujours par trouver l'amour
Nov. 9th, 2012 12:48 amAujourd’hui était une belle journée, je me promenais alors dans les rues de Tokyo, toujours bondées. Pas un instant je n’aurais imaginé que j’allais faire une telle rencontre...
Le soleil était au zénith, il faisait tellement chaud et lourd, mais j’avais eu cette irréprochable envie de sortir. Sans doute pour le seule et bonne raison que ça fait un moment que je ne l’ai pas fait, hormis pour faire des courses le soir.
Je ne regardais pas spécialement ou je marchais, j'avançais, guidée par mon instinct. Mais avec cette technique, il fallait bien que cela arrive; que je me heurte à quelqu’un. Cette personne était tranquillement en train de fumer sa clope et à cause de moi il la lâcha sur le petit garçon à côté de lui. Et évidemment, une clope allumée qu’on se prend sur la figure ça brûle. Je vois que l’enfant est sur le point de pleurer, je m’accroupis alors devant lui rapidement, chose que je ne ferais pas en temps normal, et attrape par le pantalon l’homme à la cigarette qui ne s’était pas aperçu que son mégot avait touché le gosse, il avait donc continué sa route.
-Ca va petit?
-Ca fait mal...
-Où est ta maman? Et vous, désolé c’est de ma faute pour votre cigarette mais vous auriez pu vous arrêter pour ce gosse. Dis-je en m’adressant à l’homme qui ne me semblait pas aussi inconnu que ça finalement.
Il ne laissa pas le temps à l'enfant de répondre et me tendit une carte.
-Est ce que vous pourriez le raccompagner à cette adresse et rester avec lui s’il vous plaît. Me demanda t-il d’un air tellement désespéré que j’acceptais sans protester. Et puis il dégageait quelque chose en plus de mon impression de plus en plus forte de le connaître. Il portait un bonnet et des grosses lunettes de soleil alors je ne voyais pas bien son visage. Mais la n’est pas la question, ce que je me demande depuis tout à l’heure c’est pourquoi je fais tout ça, moi, l’être asociale qui ne sort jamais.
L’homme me remercie et continue sa route. Moi je me dirige vers l’adresse donnée. Mais est ce que c’est son fils?
-Quel est ton nom petit?
-Shin
-C’est un joli nom. C’était ton papa?
-Il ne veut pas que je le dise à des inconnus. Me répondit le petit garçon d’un air triste.
-C’est bizarre... Et ta maman alors, où est-elle?
-Au ciel.
Ah la boulette que je fais..., je ne lui répondis rien et le reste du chemin se fit en silence.
Nous voilà arrivé à l’adresse indiquée. Un immeuble plutôt chic et l’appartement l’est d’autant plus. Tout est plutôt bien rangé, la cuisine est grande et moderne, pas un brin de poussière. Je visite un peu les pièce dans le couloir. Shin semble être allé directement dans ce qui doit être sa chambre. J’ouvre les autres pièces, salle de bain, toilettes, normal, puis une chambre avec une énorme penderie. Celle de son père je présume. Je ne m'immisce pas trop et vais voir le petit garçon.
-Shin, je peux entrer?
-Hai
-Ca va? Fait voir si tu es brûlé.
Comme je le pensais, ça l’a juste effleuré. Tant mieux.
-Tu as quel âge?
-5 ans
-Oh, tu es très sage pour ton âge. Il rentre à quelle heure ton papa?
-Je sais pas.
Maintenant que j’y pense il n’y a pas de photos dans cet appartement, c’est plutôt étrange pour quelqu’un qui a un enfant... Enfin je crois.
-Tu veux faire quoi bonhomme?
-On joue à la console?
-Tu sais y jouer à ton âge?
-Hum! fit-il en acquiesçant. Il est mignon..
Effectivement il se débrouille pas mal. Nous jouons pendant une heure ou deux. Je voyais qu’il était somnolant. Je prends alors l’ordinateur dans mon sac, Shin s’était belle et bien endormi sur moi, la tête sur mon bassin. Ma position était plutôt inconfortable avec mon ordi, mais bon je continue mon boulot quand même.
Il était maintenant 20 heures lorsque j’entendis quelqu’un rentrer. Shin dormait toujours.
-Tadaima
Je fit chut avec mon doigt.
-C’est pas trop tôt. dis-je en chuchotant.
-Je suis vraiment désolé et vous suis infiniment reconnaissant d’avoir pris soin de lui.
-Ca va il est sage et bien élevé alors ça n’a pas vraiment été un problème.
Il retira enfin, son bonnet et ces lunettes, qu’il avait gardé bien qu’il fasse nuit. Je me disais bien que je le connaissais.
-Je ne sais pas si vous me connaissez, mais je suis Matsumoto Jun. Dit-il en me tendant la main.
-Oui je vous connais un peu. Alors comme ça vous avez un gosse...
-Oui, mais très peu de gens le savent, j’aimerais que vous gardiez le secret.
-Ouais bien sur.
-Et vous?
-Hein? Nan j’ai pas de gosse!
Il se mit à rire.
-Nan votre nom!
-Ah... Je suis bête. Je m’appelle Seika.
Vous l’élevez seul?
-Depuis quelques mois seulement... sa mère est morte suite à un arrêt cardiaque, alors je suis seul désormais.
-Désolé...
Shin se réveilla à ce moment la.
-Papa! Okaeri! En me voyant il mit sa main devant sa bouche comme s’il avait fait une gaffe.
-Tadaima. répondit Jun en l’embrassant.
-Bon et bien je vais m’en aller.
-Vous voulez rester manger? En guise de remerciement.
-C’est que...
Je n’osais pas dire que j’étais mal à l’aise à l’oral, il y avait un côté en moi qui voulait prendre la fuite et l’autre qui voulais rester. Cet homme avait quelque chose qui me poussait à accepter tout ce qu’il me demandait.
-Bon d’accord... mais je vous préviens je ne suis pas très bavarde...
-Bien alors je vais préparer à manger.
Il de dirigea vers la cuisine, j’aurais du lui demander s’il avait besoin d’aide mais encore une fois ma timidité prit le dessus et je me postais donc de nouveau devant mon ordi.
-Tu fais quoi onee-chan? me demanda Shin
-Je créé des personnages de jeux vidéos, entre autre.
-Comme dans le jeux qu’on a fait tout à l’heure?
-Oui. Tu veux que je te montre ce que je fait?
-Oui!
Dans ce milieu là j’étais à l’aise et le petit semblait fasciné par mon travail.
-C’est trop joli onee-chan!
-A table!
-Ca a l’air délicieux Matsumoto-san. Dis-je en voyant les plats qu’il avait préparé.
-Umai! avait lancé Shin après avoir pris une bouchée, impatient.
-Shin, on attend que tout le monde soit installé pour manger.
-Hai...
-Mais merci. Fit-il en lui souriant tendrement.
Après le repas, Matsujun alla coucher son fils et se rassit en face de moi.
-Ano... Je me demandais... Vous faites souvent confiance comme ça à des inconnus pour garder votre enfant?
Cette fois c’est vers moi que se portait son sourire et il me répondit:
-Normalement non, mais en vous voyant j’ai eu comme le pressentiment qu’à vous je pouvais vous faire confiance, et surtout vous êtes allé voir directement comment allait mon enfant tout à l’heure alors que je ne m’étais même pas aperçu qu’il n’étais plus à côté de moi. Quel père je fais...
-Non vous devez être un père génial, il vous aime beaucoup, je crois... Et puis ça ne doit pas être facile avec votre travail. D’ailleurs vous l’emmeniez avec vous?
-Oui j’ai pas le choix, je n’ai personne digne de confiance pour le garder en ce moment. Ma famille n’est pas disponible et je n’ai pas vraiment confiance pour embaucher une nourrice, vous savez certains sont prêts à n’importe quoi pour l’argent...
-C’est vrai... Si vous voulez je peux m’en occuper.
Mais qu’est ce que je dis moi je suis folle? Je sais pas m’occuper des gosses en plus!
-Vraiment?
Il était venu devant moi me tenir les mains si rapidement que je ne m’étais même pas aperçu qu’il s’était levé de sa chaise.
-Euh... oui... je travail la plupart du temps chez moi normalement alors je suppose que c’est bon... répondis-je en rougissant car il me tenait toujours les mains.
-Vous me rendriez un énorme service. Si vous voulez vous pouvez dormir ici.
-Euh... ba... c’est pas un peu trop d’un coup, enfin je ne veux pas déranger...
-Si je vous propose c’est que c’est bon. Dit-il en se relevant toujours son sourire si charmant aux lèvres.
-Bon très bien vous avez gagné...
-Je dormirais sur le canapé, et vous pourrez aller dans ma chambre.
-Non ce n’est pas la peine! Enfin.. le canapé me va très bien puisque c’est là que je dors chez moi..
-Ah bon?
-Oui vraiment je vous assure, déjà que vous m’hébergez alors la canapé me va amplement.
-Comme vous voudrez... Bien je m’excuse mais je vais aller prendre une douche. Vous pourrez faire de même, enfin faites comme chez vous.
-D’accord.
Je me remet alors au boulot pendant qu’il prend sa douche, je n’ose pas encore faire vraiment comme chez moi et me servir un café mais j’opte pour le verre d’eau. Alors que je sors de la cuisine lui il sort de la salle de bain juste vêtue d’un pantalon, une serviette autour du cou et les cheveux dégoulinant. J’ai cru que mon coeur avait raté un battement, il est vraiment bien foutu le bougre. Puis je m’aperçois qu’il a un regard interrogateur vers moi, en effet je suis en train de le reluquer de haut en bas depuis un bon moment. Par réflexe je baisse les yeux puis me reprend:
-Un café? finis-je par sortir.
-Avec plaisir.
Je m’empresse alors de retourner dans la cuisine mettre le café en route, je sens que mes joues sont d’un rouge écarlate. Qu’est ce qui me prend, c’est la première fois que ça me fait ça. Et puis pourquoi ai-je accepté toutes ses demandes?
Alors que je me frottais la tête nerveusement, je le vois posé sur le rebord de la porte dans une posture des plus sexy, une cigarette à la main.
-Vous faites quoi dans la vie alors? Vous concevez des jeux vidéos?
-En quelque sorte oui. soupirais-je
-Ca ne vous plait pas?
-Si bien sûr, mais j’ai pas une vie des plus passionnante. Je vis dans un vieil appartement délabré et passe mes journées devant mon ordinateur. Aujourd’hui c’était la première fois depuis des lustres que je sortais... Je n’ai pas de vie sociale et je suis d’une timidité maladive.
Pourquoi je lui raconte tout ça, je vais vraiment pas bien. Je dois avoir de la fièvre c’est ça.
-Vous m’avez l’air d’être quelqu’un de bien. dit-il en sortant deux tasses.
-Qui sait...
Sur ces paroles nous nous rendons au salon pour s’asseoir sur le canapé, nos tasses en main.
-J’ai oublié de vous dire mais demain soir les autres membres d’Arashi viennent dîner chez moi.
-J’irais dans mon apart’ alors...
-Non vous pouvez rester.
-Mais je ne veux pas déranger...
-Vous êtes plutôt butée, si je vous propose c’est que c’est bon.
-Désolé...
Pourquoi je sens mes larmes monter, nan je ne peux pas céder, pas maintenant, j’ai déjà l’air suffisamment ridicule.
Il passa alors son bras derrière mes épaules et me serra contre lui. Mes larmes finirent par couler.
-Je ne sais pas ce que vous avez vécu mais ne vous inquiétez pas vous ne me dérangez pas, bien au contraire, je vous suis reconnaissant.
-Pardon... Je suis pitoyable... sanglotais-je sans pouvoir arrêter mes larmes.
Il ne répondit rien et se contenta de me caresser la tête pour me calmer. Sans m’en rendre compte je sombrais déjà dans le sommeil.
Le soleil qui traversait les rideaux vint me taper dans les yeux le matin, j’ouvrais alors avec difficulté mes yeux bouffis à cause des larmes versées la veille. Je n’avais pas rêvé et Matsujun étais toujours à côté de moi en train de me serrer contre lui, plongé dans son sommeil.
Je regarde l’heure sur mon ordinateur encore allumé, il n’est que 6 heures. Je ne veux pas le réveiller alors je referme mes yeux et me blottis un peu plus contre lui, je suis tellement bien, il m’apaise.
Je ne parviens pourtant pas à me rendormir, mes pensées occupent trop mon esprit. Il va falloir que je lui explique certaines choses je crois, mais je ne l’ai jamais fait et j’ai peur qu’il me trouve encore plus pathétique que je ne le suis déjà.
Il s’est écoulé une heure lorsque je le sens bouger, il se met à bailler, j’ouvre alors les yeux.
-Désolé je vous ai réveillé?
-Non j’étais déjà réveillée. Désolé pour hier... et aussi de m’être endormie comme ça. Vous auriez du aller dans votre chambre.
Il me sourit et se leva pour se rendre dans la cuisine.
-Thé? me lança t-il
-Oui. Vous partez à quelle heure?
-8h30. On se tutoie?
-Ah oui bien sûr.
-Shin doit allé à la maternelle à 9h, tu pourrais l’y emmener?
-Oui, pas de problème j’irais récupérer des affaires chez moi comme ça.
Nous nous installons ensuite à table pour prendre le petit déjeuner.
-Encore désolé pour hier soir... Je ne suis pas habituée à tant d’hospitalité je crois... Je vis seule depuis des années et j’ai tout le temps peur de déranger si je vais chez des gens. Et euh... j’ai vraiment aucune relation sociale à part pour mon travail mais les conversations sont toujours très brèves. Qui plus est je suis timide de nature, et le fait de ne parler à personnes n’arrange pas mon cas, je suis devenue très sensible... Vraiment désolé... Je suis pathétique...
Il me sourit de nouveau, bu une gorgée de thé et pris enfin la parole:
-Tu devrais avoir plus confiance en toi, je suis sûr que tu es quelqu’un de formidable et très attentionnée qui mérite l’attention des gens.
Je baissais les yeux en rougissant, il est vraiment gentil avec moi.
-Ohayo Shin, bien dormi?
-Ohayo papa, j’ai bien dormi. Tu reste à la maison onee-chan?
Je sortis de mes pensées et lui répondit que j’habiterais chez eux un petit moment:
-Et c’est moi qui t’emmène à l’école tout à l’heure.
Il acquiesça et se servi un verre de jus d’orange.
Jun partit à 8h30, moi j’aidais Shin à se préparer puis l’accompagna à l’école maternelle indiquée par son père.
-Je sais que tu aurais préféré que ton papa t’accompagne mais il devait partir tôt. Il a promis de rentrer dans l’après-midi.
Il ne répondit rien et je le laissais s’éloigner pour rejoindre ses camarades une fois arrivé. Maintenant direction mon appartement pour récupérer des affaires. C’est définitivement un vieux truc délabré par rapport à l’appartement ou j’ai passé la nuit. Je prend mon matériel de dessin nécessaire pour mon travail ainsi que des vêtements et retourne chez Matsujun. Finalement je vais passer ma vie à dormir sur un canapé... m’enfin celui là est bien plus confortable que le mien alors je ne m’en pleins pas.
Je me prépare un petit truc à déjeuner à midi puis me met au boulot. Il est 15 heures lorsque Matsujun rentre.
-Tadaima!
-Okaeri. répondis-je sans décrocher de mon ordinateur. Bonne journée?
-Oui ça va, et toi?
-Comme d’habitude mais en plus confortable
Je l’entendis lâcher un petit rire. Il me proposa un café, que j’acceptais, et vint s’asseoir à côté de moi, deux tasses en main.
Il me tendit l’une d’entre elles et s’enfonça dans le canapé. Je sentais un regard posé sur moi.
-Il faut aller chercher le petit à 16h c’est ça?
-Oui. On ira ensemble?
-Comme tu veux.
Il était de nouveau en train de sourire. Je n’avais pas décroché de mon ordinateur mais je le sentais.
-Tu es moins gênée pour parler lorsque tu es devant un ordinateur. déclara t-il d’un air amusé.
-Hein? dis-je en le regardant
-Tu parles plus spontanément quand tu regardes ton écran. Le regard des autres t’intimides?
-Peut-être bien...
Il m’attrapa le menton et tourna ma tête vers lui. Son visage était juste en face du mien et je me mit à rougir, mon regard était de nouveau fuyant.
-Regarde moi... Leçon numéro 1.
-Hein?
-Ca t'effraies tant que ça alors...
-Je... j’ai peur, j’ai cette impression qu’en me regardant dans les yeux on peut lire tout ce qu’il y a en moi, je ne veux pas...
Je voulais me défaire de son emprise mais il me tenait fermement.
-Calme toi... Ce n’est pas le cas, la seule chose que je vois est ta panique, mais si tu te calme tout ira bien.
Mes larmes montent à nouveau, je ne veux pas, je dois me calmer, j’inspire profondément, mes yeux se ferment automatiquement.
-C’est bien continue. Maintenant ouvre de nouveau les yeux.
Son visage est encore plus près du mien et mon coeur s’emballe de nouveau, mais à quoi il joue, il est bien trop près. Calme toi Seika, c’est rien, il ne fait que t’aider, garde ton calme.
-Parles moi maintenant et continue de me regarder dans les yeux.
-Je ne sais pas quoi dire et tu es trop proche...
-Tu as déjà été amoureuse?
-Eh? Oui... enfin non!
-Arrête de paniquer... Oui ou non?
-Peut-être j’en sais rien... Je sais plus!
Il descendit alors l’une de ses mains derrière ma nuque.
-Ok c’est tout pour le moment.
Et il me serra contre lui. Je me sens vraiment bien avec lui, je n'ai pas trop peur. Peut être que je peux lui faire confiance...
-C’était durant ma période au lycée...
-Hun?
-J’ai failli me faire violer. Je le vis prendre un air grave. Le type le plus populaire du lycée... Un jour il a commencé à me draguer parce que ça lui foutait les boules que toutes les filles du lycée soit à fond sur lui sauf moi. Je n’ai pas répondu à ses avances, mais il a commencé à devenir trop entreprenant à vouloir s'immiscer dans mon intimité. Je l’ai rejeté violemment en le frappant avec ce que j’avais sous la main. Son visage avait un hématome le lendemain. Il a usé de sa popularité auprès des filles pour faire croire que c’est moi qui l’avais dragué et que je l’avais frappé parce qu’il aurait refusé mes avances. Après cela seuls des regards de dégoût étaient tournés vers moi, j’avais l’image d’une fille violente, même les personnes qui se disaient être mes amies ne m’adressaient plus la parole ne voulant rien entendre de ma version des fait. Depuis ce jour, j’ai toujours été seule, ne faisant confiance à personne. Je sais que tout le monde n’est pas comme ça mais je ne sais plus comment faire, je ne sais plus ce que c’est d’être sociable...
Il me répondit juste tout bas par: «Je vois...». Puis après quelque minutes le regard dans le vide, il me lança:
-On y va?
-D’accord...
Il mit un chapeau et des lunettes de soleil, puis nous nous rendons à l’école. Shin est très content en voyant son père. Moi je lui fais un clin d’oeil parce que c’était la surprise que j’avais prévu pour lui en ne le lui disant pas ce matin.
-Onee-chan ça va? me demanda le petit garçon sur le chemin du retour. Les enfants sentent quand ça ne va pas je crois, mais ils sont naïfs.
-Oui ça va très bien lui répondis-je dans un grand sourire. Ca a été l’école?
-Oui! L’enfant nous raconta alors sa journée, il avait appris à faire des origami et s’était beaucoup amusé avec ses camarades.
Arrivé à la maison Jun dit à son fils que ses collègues mangeraient à la maison le soir.
-Il y aura Nino-chan?
-Oui
-Cool!
Et bien Shin semblait beaucoup aimer Arashi. Moi j’étais toujours mal à l’aise à propos de leur venue. Mais je dois faire de mon mieux pour Jun et Shin.
J’aidais Matsujun à préparer dans la cuisine lorsque la sonnette retentit.
-Je reviens. me fit Jun
Mon stress augmentait de plus en plus. Il faut pourtant que je me calme c’est pas la mort bon dieu. Voir tant de personnes en à peine deux jours ça fait beaucoup, mais je dois y arriver. Je suis vraiment une psychopathe à penser comme ça.
Jun était revenu dans la cuisine et avait posé ses mains sur mes épaules.
-Ca va aller.
-Ouais...
-Allé viens je vais te présenter.
Il m’attrapa par le poignet et me tira jusqu’au salon.
-Les gars, voici Seika!
-Yo Seika-chan! s'écria Aiba
-Enchanté... répondis-je, timide comme je suis.
-Onee-chan viens jouer à la wii avec Nino-chan et moi!
-Je peux jouer aussi Shin-kun? demanda Aiba
-Hai!
Et je me retrouve à jouer à la console, j’explose tout le monde, j’avais oublié qu’un enfant jouait avec nous. Mais le jeu vidéo m’avait permis d’évacuer mon stress.
-T’es trop forte en fait Seika onee-chan!
-Oups... Et bien après tout c’est mon travail, répondis-je avec un clin d’oeil.
-Vous faites des jeux vidéos? demanda Sho
-Oui on peut dire ça...
Je ne sais pas ce qui prit à Shin, mais il s’assit sur mes genoux et me fit un bisous sur la joue.
-Onee-chan est vraiment gentille! s’exclama-t-il
Puis il se blottit contre moi sans doute fatigué.
Tout le monde nous regardais, mais bizarrement je ne m’en souciais pas. Ce petit bonhomme m’avait ému. Je le regardais tendrement, les larmes aux yeux.
-Shin, tu viens manger et on ira faire dodo ensuite d’accord?
-Hai!
Il se leva et se précipita vers son père pour manger.
Tous le monde s’assit autour de la table et le repas commença. Jun alla coucher son fils en pleins milieu, quand ce dernier eu finit.
-Il se débrouille vraiment bien. dit Sho en parlant de Matsujun
-Vous le connaissez depuis longtemps? me demanda Ohno Satoshi
-Depuis hier.
-Eh? Qu’est ce qu’il a en tête... s’interrogeait Nino
Je baissais les yeux. C’est vrai ça, qu’est ce qui lui a pris de me laisser vivre chez lui alors qu’il me connait à peine.
Jun revint quelques minutes plus tard.
-Désolé.
-T’inquiète.
Le repas finit, ce fut bière et autres alcool, ce qui en soi est plutôt étrange de mon point de vue, mais je participais à la beuverie et nous n’étions plus vraiment dans notre état normal. Après des conversations louches, blagues et imitations, les quatre membres s’en allèrent. Pendant que Jun les raccompagnais jusqu’à la porte j’entrepris de nettoyer la table, puis il passa ses bras autour de mon cou.
-T’as une meilleure conversation quand t’as bu dis moi.
Je me mit à rire nerveusement
-C’est un peu le cas pour tous le monde non?
-C’est vrai.
-Toi tu es encore plus entreprenant ne?
-C’est vrai aussi. répondit-il en collant son visage au mien
Je soupire et me met à dévoiler assez inconsciemment certaines choses.
-Je suis vierge...
-Des révélations...
-Tout ça pour dire que je ne sais pas comment réagir si tu deviens vraiment trop entreprenant, tu sais ce que je t'ai raconté tout à l'heure. Et puis je suis bourrée...
Il m’entraine jusqu’au canapé toujours les bras autour de mon cou.
-Leçon numéro 2
-Encore ça...
Il approcha de nouveau son visage près du mien, mais je n’eu aucune réaction. Il déposa un baiser sur ma joue. Je pense que cette fois j’ai rougis, mais je trouve cela agréable. Il m’en fait un deuxième dans le cou et cette fois je frémis. J’en veux plus, je me sens bieni. Je m’approche plus près de lui et pose ma main sur son cou. Nos lèvres s'effleurent et je me met à l’embrasser avec passion. Je commence à prendre les devant en l’allongeant et me met à califourchon sur son ventre, notre baiser se fait de plus en plus fougueux, nos langues finissent par s’entrelacer. Il m’attrape par la taille et se lève toujours en m’embrassant, passant de mes lèvres à mon cou, puis ma poitrine. Il nous emmène dans sa chambre. Je crois être de plus en plus consciente de ce que nous sommes en train de faire mais en même temps je me sens transportée dans un autre monde.
Il m’allonge sur son lit, je retire son t-shirt et il fait de même pour moi. Je sens son souffle sur ma poitrine, me faisant pousser un petit gémissement. Je m’accroche à son dos si puissant. Il continue de descendre jusqu’en bas de mon ventre, défait ma ceinture, enlève doucement mon pantalon. Il revient embrasser mes lèvres avec passion.
-Leçon numéro 3
Je souris et le retourne me plaçant ainsi au dessus de lui. Il défait mon soutif’, moi je retire son pantalon. Il n’avait pas de caleçon le coquin.
Cette nuit avait été le première nuit où je m’étais unie à un homme et je crois que c’est la première fois que j’étais aussi heureuse.
Les jours avaient passé, Jun avait réussi à me rendre sociable et il m’aimait, nous formions un couple, Shin avait eu du mal à s’y faire au début mais maintenant ça allait. Jun avait eu une conversation avec lui à propos de sa mère en lui disant qu’il ne l’oublierais jamais mais qu’il m’aimait. Et le petit garçon, très mature pour son âge avait un jour finit par m’appeler «maman».